Archives par mot-clé : deuxième ville de France

Île de Pomègues (1/3)

Une demi-journée sur une des îles du Frioul. Il ventait à mort, on était bien fatigué·e à la fin de Pomègues, on n’a pas eu la foi d’enchaîner sur Ratonneau, ce sera pour une prochaine fois.

Belles calanques.

Ça fait très jeu vidéo, comme décor
Gabian sur le point de lâcher leur prochain son
Gabian qui se prend pour Batman
Calanque de la Crine
Pin couché
Calanque de la Crine, plan large
Roche-mer
Roche percée

Randonnée dans les calanques

Départ de Callelongue, montée au sommet de Marseilleveyre, suivi de la ligne de crête pour passer le col de la Selle, remontée sur le plateau de l’Homme mort, descente par le Grand Malvallon jusqu’à arriver à la mer au niveau de la calanque de Marseilleveyre, côte longée jusqu’à revenir à Callelongue. Le tout recommandé par Visorando.

Une complainte habituelle pour les lecteurices de ce blog : la lumière n’était pas très satisfaisante pour faire des photos (d’extérieur, les grottes on gérait nous même à la frontale). Mais en même temps, un grand ciel bleu et un soleil de plomb ça aurait probablement compliqué la randonnée. Il faut accepter les compromis, je suppose. Bref, du coup ça rend mal sur les photos mais les paysages était superbes, faisant penser à la Bretagne par endroit avec le ciel gris et le vent qui agitait la mer. Grande variété de points de vue, de formations rocheuses, de paysages de façon générale. Les grottes sur le chemin sont un bonus appréciable (il y avait aussi des voies d’escalade et des grimpeureuses qu’OC a regardé avec envie).

Vue sur Callelongue
Asphodèle ramifié
Entrée d’une première grotte peu profonde
Stalactites
Concrétions
Concrétions
Concrétions toujours
Éclairage depuis l’entrée
Vers l’entrée de la grotte
Vallon
Vue d’ensemble de la ville
Vue d’ensemble de la calanque
Vers la mer
Marseille sur Armor

Exposition Dubuffet au MUCEM

Nous sommes allés à la première de l’exposition « Dubuffet, un barbare en Europe » qui s’ouvrait au MUCEM. Je ne connaissais pas du tout l’œuvre et la philosophie de Dubuffet, c’était fort intéressant.

Pour résumer à grand traits, il s’intéresse à la pratique artistique non-influencée par l’histoire de l’Art et les conceptions communes de l’art, notamment tout l’héritage de la tradition européenne. Il réfute notamment la coupure entre cet art européen et tout le reste, rassemblé en « art primitif » à son époque. Il s’est du coup intéressé aux dessins d’enfants, aux œuvres d’aliéné·e·s, aux productions des artisan·e·s et aux traditions européen·ne·s pour les rapprocher des soi-disant arts primitifs et montrer les convergences entre eux.

Bon Courage, Dubuffet, 1982
Affiches diverses par Dubuffet
Chambranle Kanak, auteurice inconnu·e, XIXe siècle
Personnages et écritures, Johann Knopf, circa 1910
Maquette du pavillon à deux étages, Dubuffet, 1967 (et une excellente proposition de remplacement de la flèche de Notre-Dame)
Oriflammes, Dubuffet, 1984
Texte qui accompagnait le livre compilant les « Oriflammes ».
Le Triomphateur, Dubuffet, 1973.
Tarlatane amidonnée, bristol d’époxy et latex
Peuplements au sol, Dubuffet, 1952
Vue d’ensemble du bâtiment du MUCEM où se tenait l’exposition

Marseille 2019

Une semaine de vacances avec OC à Marseille. De l’urbex, une rando, du farniente, des balades en ville, un musée… la semaine a été bien remplie. Pas trop de soleil, mais c’était très bien néanmoins, j’ai bien envie de retourner dans cette ville.
Une série d’articles pour partager une partie du millier de photos que j’ai prises durant le séjour.

Et on commence par :

Le Panier

Le quartier populaire bien cliché de Marseille, la réalité qui a inspiré Plus Belle la Vie, effectivement fort joli et couvert de street art et de petits cafés hispters (on a mangé dans un fort bon avec cependant une addition fort salée puisque pour deux personnes, ie une part de tarte, un toast à l’avocat et deux boissons, on en a eu pour 26e). On a principalement vu la rue des belles écuelles dedans, ça vaudrait le coup de revenir photographier les œuvres qui couvrent les murs plus extensivement.

Escalier pour monter au Panier
Assis sur un banc, rien d’autre à faire…
Media
Vive la Commune
Oiseau
Bazar du Panier (énorme potentiel d’instagrammabilité, je suis sûr qu’ils délavent soigneusement l’enseigne exprès)
Resist : fille masquée et plantes
Oeuvres diverses, dont Resist et « Tu me fais fondre comme un iceberg »
Wildstyle Ryno/Makak/Relax
Relax et porte calligraphiée
Tête de femme (Tetal Joke?)
Un ange parti trop tôt…
Mosaïque et QR code
Sur le vieux port : quelques #backtothestreet délavés par le soleil

Marseille en décembre

Malheureusement, il n’a pas fait très beau donc mes photographies ne sont pas ouf. Il serait peut-être temps que je change d’appareil photo pour quelque chose de plus efficace.

Mucem, détail de la résille
Mucem, détail de la résille

Le MUCEM est architecturalement très réussi à mon sens. Les éléments nouveaux s’intègrent bien dans le fort Saint-Jean. Par contre il vieillira probablement mal : le bâtiment dont j’ai pris un détail en photo fait un parfait nichoir pour les oiseaux de mer et se retrouve régulièrement tapissé de guano. Je n’ai pas non plus été enthousiaste devant les collections présentés : un gros manque de pédagogie et de mise en scène selon moi (une expo sur le genre, on évite de la balancer comme ça aux gens, notamment)

Collage sur un mur du Panier
Collage sur un mur du Panier

Crypte de l'abbaye Saint-Victor
Crypte de l’abbaye Saint-Victor

Très belle crypte, très grande, creusée à différentes époques.

Sinon, c’était une visite en famille, donc j’ai vu des aspects de Marseille très différents de ceux vus avec p4bl0 cet été. La famille n’a pas apprécié tant que ça la ville, mais je pense que ce n’était pas la meilleure configuration pour la découvrir.