Archives par mot-clé : Déambulations urbaines

Rome (1/8)

Sept jours de vacances à Rome avec OC. Première fois dans la ville pour moi, seconde pour elle. On a eu des conditions météos assez idéales pour la mi-novembre. Première nuit du côté du parc Borghese, puis on a bougé dans un autre hébergement du côté de la gare de Termini, plus centrale pour se déplacer.

Quelles impressions sur la ville ? Déjà, c’est large, espacé, avec des espaces de nature préservés. La construction progressive sur des milliers d’années et sur une zone étendue depuis le début donne un style très particulier, avec à la fois une densité incroyable de vestiges historiques, de couches de bâtiments sur un même site, et en même temps de la place pour des rues larges, des parcs, de la nature. La construction sur une zone avec des collines donne aussi de nombreuses perspectives et points de vue sur la ville. Personnellement j’ai énormément aimé cette forme urbaine.

Une des entrées du parc Borghese
Volière dans le parc Borghese
Galeria Nazionale d’Arte Moderna
Galeria Nazionale d’Arte Moderna, détail
Piazza del Popolo
Gelateria
Panthéon
Détail du Panthéon
Fontaine de Trévise et touristes
Tunnel

Pau

Passage à Pau le weekend dernier pour revoir les ami.es locaux. On espérait pouvoir faire une rando mais la météo et les contraintes d’horaire sur le retour n’ont finalement pas permis de. A la place, jeux de société, restaus et promenade dans la ville. Trois photos d’illustration de la promenade.

Un chat avec une petite vibe « Night in the Woods »
Une chèvre (il y a désormais de l’écopaturage sous le boulevard)
Un bébé républicain

Janvier à Paris

Quelques photos prises lors de mon séjour parisien du début d’année. Un peu en extérieur, et un peu au musée de l’Orangerie.

Parc Chapelle Charbon
Charpente métallique, XVIIIe arrondissement
Rue Sainte-Isaure et vue sur le chateau d’eau du Mont-Cenis
Le Bœuf écorché, Chaïm Soutine, 1925
La Table de cuisine, André Derain, 1925
Masque zoomorphe, Baoulé, Côte d’Ivoire, début XXe siècle

Explorations urbaines, de Julien Martin Varnat

Essai qui parle de la pratique de l’exploration urbaine. L’auteur revient sur la généalogie du terme, comment une pratique assez large à la base s’est contractée dans son acceptation grand public pour signifier spécifiquement l’exploration de bâtiments abandonnés, qu’ils soient en contexte urbain ou non d’ailleurs. Mais à la base et dans certaines des pratiques que l’auteur relate (et met en application) c’est une exploration plus large de tous les espaces d’une ville, en refusant l’aspect « un espace = une fonction » et en empruntant des parcours non majoritaires.

L’auteur pointe aussi comment l’exploration de bâtiments abandonnés (qu’on va nommer urbex pour simplifier) peut adopter des codes virilistes, avec une performance de la capacité à s’introduire, à atteindre des espaces le premier, et à documenter cette performance, documentation qui rentre en contradiction avec un certain culte du secret dans la collectivité. Les autres formes d’exploration urbaines incluent le place hacking : s’introduire dans des immeubles, des cérémonies, des toits, des caves… sans ques les espaces soient forcéments abandonnés, juste se trouver là où l’on est pas supposé. Il parle aussi des promenades situationnistes, des marches exploratoires à travers la ville : l’exploration urbaine peut-être une déambulation sans introduction ou dépassage de barrière, juste pour appréhender des espaces que l’on ne traverse ou on ne regarde pas habituellement. L’auteur revient aussi sur sa propre pratique à Clermont, avec le groupe du Grand Lustucru, collectif informel qui pratique cette exploration urbaine déambulatoire. Il parle aussi de la pratique des sentiers de randonnée urbain et de comment ces pratiques peuvent être réintégrées dans des approches plus acceptées comme la randonnée.

J’ai bien aimé, c’était particulièrement intéressant pour la réflexion que ça me permet sur mes propres pratiques ; je ne fais plus énormément d’urbex ni de déambulation urbaines ces derniers temps mais ça m’attire toujours et je trouve ça intéressant d’avoir une réflexion dessus, qui soit justement un peu détachée de ce culte de la performance et de la mise en scène que l’on peut trouver chez Lazar Kuntzman ou Psychoze.