バケモノの子, Bakemono no ko, de Mamoru Hosoda

(Mamoru Hosoda a aussi réalisé La Traversée du Temps, que j’aime beaucoup). Film d’animation japonais, un garçon se retrouve accidentellement dans le monde des animaux, ou un des deux prétendants au titre de Seigneur des Bêtes le prend comme apprenti. Mais ce tuteur est lui-même auto-formé, désordonné et incapable d’élever un disciple. Cool film, avec un univers original et des relations assez peu stéréotypées entre les personnages, ça change.

L’Étreinte du Serpent, de Ciro Guerra

Film lent et contemplatif sur un shaman dans la forêt amazonienne et ses interactions avec des explorateurs blancs qui recherchent une orchidée rare. Il se passe pas grand chose mais on est dans l’ambiance, c’est sympa. Y’a des missionnaires fous et des plantations d’hévéas, on sent une influence d’Au Cœur des Ténèbres/Apocalypse Now pour le côté « remontée de fleuve hallucinée ».

Faites le mur, de Banksy

Documenteur sur le street-art, la commercialisation en galerie et le concept de fraude artistique; Banksy se donne un peu facilement le beau rôle. Sympa pour voir des images d’artistes en train d’installer leurs œuvres, mais on ne voit que des street-artistes et aucun graffeur. Et puis il est là « oh là là la commercialisation c’est mal » alors qu’il organise des expos et des ventes, c’est un peu du foutage de gueule.

Quai de Tournelle

Ballade sur le quai de Tournelle.

Invaders Cactus et fenètre
Invaders Cactus et fenètre
Invaders Manchot
Invaders Manchot
I Invaders Paris et perspectives
I Invaders Paris et perspectives
33,49 mètres au dessus de la mer 7,24 au dessus de l'étiage au pont de la Tournelle 68,00 Nivellement de Paris
« 33,49 mètres au dessus du niveau moyen de la mer
7,24 au dessus de l’étiage au pont de la Tournelle 68,00 Nivellement de Paris » (Plaque de nivellement de Paris, situé à l’angle de la rue de Bièvre)

Deux photos du passage Saint-Sébastien qui n’avaient pas trouvée leur place dans l’article précédent :

Le collage est joli, mais il est dans une série intitulée "Femme Maison", je trouve ça bien pourri en terme d'objectification des femmes.
Le collage est joli, mais il est dans une série intitulée « Femme Maison », je trouve ça bien pourri en terme d’objectification des femmes.
Paddy, photo quelque peu retouchée

Et sur le chemin entre le passage Saint-Sébastien et la rue des Blancs Manteaux :

Invaders Jaune et Violet, rue de Sévigné, + désaturation

Passage Saint Sébastien

Œuvres dans le passage Saint-Sébastien. J’y étais passé de nuit avec louis à l’issue de la projection de Mademoiselle à laquelle j’avais assisté, mais les photos ne rendaient rien. Une nouvelle visite de jour à été plus satisfaisante.

Papillon américain
Papillon américain
Love, Kaz
Love, Kaz
Mosaïque au papillon, Morèje
Mosaïque au papillon, Morèje
Cercle sur porte, J3
Cercle sur porte, J3
ALO
ALO
Reine d'Angleterre sur attelage de corkis
Reine d’Angleterre sur attelage de corkis
Ribbon, ALO
Ribbon, ALO
Princesse Leia, Paddy

The Writers, de Marc-Aurèle Vecchione

Documentaire sur le graffiti parisien de 83 à 2003.

Assez intéressant, retrace l’évolution des différents styles, les différentes générations, les challenges esthétiques et techniques (graffer beau ou graffer dans un endroit difficile/illégal d’accès), les évolutions de la répression (ce qui explique notamment pourquoi le métro n’est plus couvert de tags comme dans les années 80/90).

Le montage pourrait être plus nerveux par moment et les effets spéciaux moches sur le plan de métro disparaître, mais beaucoup d’artistes interviewés (zéro femme cependant, ok la sociologie du graff ça doit pas être du tout 50/50 mais quand même…), beaucoup de graffs montrés, avec éventuellement les dessins préliminaires dans les books et de bonnes images d’archives. Ça vaut le coup de le voir (et au passage je m’interroge sur à quel point le « ne rien prendre/ne rien laisser » des explorateurs urbains est socialement connoté quand on voit comment il s’oppose à l’occupation de l’espace des graffeurs. À quel point on fait ça quand on se sent déjà légitime dans un espace sans avoir à y apposer sa marque en plus ?)

La Tour Sombre, de Stephen King

Je suis intéressé par l’univers mais pas très fan du style d’écriture de King. Après je n’ai lu pour le moment que le premier tome et il dit lui-même qu’il trouve son style dedans un peu pauvre (parce que c’est une œuvre de jeunesse). Mais bon, j’ai jamais été enthousiasmé par le style de King. Je vais poursuivre quand même.

Le tome 2 est mieux même si le style est toujours faiblard (et l’histoire assez datée par certains côtés). Mais y’a plus de rythme et on comprend plus de trucs.

Le 3 étend l’univers mais il est quand même bien bien bourré de clichés et de tics d’écriture, je ne suis pas très motivé pour lire les suivants.

Les Étoiles s’en balancent, de Laurent Whale

Sentiment mitigé. J’ai bien aimé l’univers post-étatique décrit par l’auteur, la vie quotidienne, un monde de récupération et de survie. J’ai encore plus aimé que ça se passe en Île de France (notamment à Meaux, une petite pensée pour JF Copé). Par contre y’a un seul personnage féminin intéressant, qui sert d’intérêt romantique pour le héros, et de demoiselle en détresse à l’occasion. C’est pas fou. Et puis autant ça commence bien, autant la fin balance un retournement de situation mal amené, superflu et absolument pas crédible (qui a un plan sur 50 ans qui consiste essentiellement à inculquer des idéaux opposés aux tiens aux gens et à attendre le bon moment ? Juste non), et les personnages sont quand même très manichéens. Du coup bon, c’est dommage de gâcher un bon univers avec une mauvaise histoire.