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Randonnée dans la vallée d’Orlu : Jour 1/4

Randonnée dans la vallée d’Orlu avec Stram, sur quatre jours, en bivouac. On a eu globalement assez peu de chance sur la météo, avec du beau temps un peu franc uniquement le dernier jour.

Le premier jour, on a randonné à quatre : en plus de Stram et moi, Léa et Mathieu étaient présent·es. Iels ont déposé leur voiture à Merens-les-Vals, la destination de l’étape, puis on est parti à quatre dans la voiture vers notre point de départ, Orlu. Le début était joli, avec une forêt pleine d’anciens murs de pierre recouverts de mousse, puis une hêtraie moins anthropisée. Mais en montant un peu plus nous nous sommes retrouvé·es dans une zone de sylviculture assez laide, avec des arbres renversés dans tous les sens et une piste forestière défoncée. Puis encore plus haut nous sommes arrivé·es dans des alpages, mais aussi dans un brouillard bien épais. Nous sommes ensuite redescendu·es vers Orlu, accompagné·es par une bruine qui forcissait par moment.

A Orlu nous avons pris un chocolat chaud de réconfort dans le gîte d’étape. Mathieu et Léa sont repartis prendre leur voiture, et Stram et moi sommes remontés au dessus du village trouver un site de bivouac. On a trouvé un site parfait en bordure du chemin, et après avoir posé la tente, nous sommes redescendus un peu profiter de sources sulfureuses naturelles, ce qui a un peu sauvé notre première journée, en apportant un petit luxe inespéré à cette randonnée.

La hêtraie
La sylviculture
Les alpages dans la brume
Merens

Forteresse Vauban

Quelques détails au hasard de notre promenade. C’est un gros ensemble de bâtiments classés patrimoine mondial de l’Unesco, répartis dans toute l’enceinte de la forteresse, avec des grandes étendues enherbées entre.

La lumière au bout du tunnel
Grille et jeux de lumière
Inscriptions
Cour abandonnée
Bâtiment abandonné
Une des entrées depuis les hauteurs (et les douves). Au loin, la Garonne

Blayais

Une journée dans le Blayais pour voir des ami.e.s. On a profité de la seule journée de beau temps sur le weekend de l’Ascension pour se balader un peu, et visiter notamment la forteresse Vauban qui surplombe la ville.

Un petit message à destination des capitalistes (Bordeaux)
Vue sur les toits de Bourg (le village qui voulait pas s’embêter pour trouver un nom)
Bourg toujours
Salle d’attente (du bac pour traverser l’estuaire)
Épave de bateau de la WWII

Cordes sur Ciel

Randonnée à vélo depuis Albi jusqu’à Cordes sur Ciel, élu village préféré des français.es en 2014 (d’après la plaque apposée sur la mairie). C’est un joli village médiéval construit en haut d’une colline pour repérer les catholiques qui viennent réprimer les cathares (et de façon plus générale pour des raisons défensives). Entre le ciel qui n’a pas voulu laisser passer un seul rayon de soleil et la fermeture générale des magasins pour cause de pandémie dans un village qui semble essentiellement vivre du tourisme (et possède une densité incroyable d’atelier d’artisan.es), l’ambiance était un peu étrange.

Sinon la rando vélo c’était sympa mais Un Peu™ trop long : j’ai fait 52 km dans la journée, et c’était vallonné, et y’avait un vent persistant de face avec des rafales bien violentes sur tout le retour. Je suis rentré un peu cuit, mais je suis content de l’avoir fait.

Sur le chemin

En chemin je suis tombé sur l’église de saint-Jean le Froid, une petite église au milieu des champs avec juste le cimetière collé à l’église. Il y a visiblement des travaux de réfection et de mise en valeur du patrimoine qui ont été faits, mais on sent qu’il y a peu d’argent dans la commune.

Église de saint-Jean le Froid
Église de saint-Jean le Froid
Église de saint-Jean le Froid, détail
Cordes
Chapelle dans Cordes
Maison bourgeoise
Vue depuis les murs de Cordes
Depuis une des poternes
Une des rues

Albi au couvre-feu

Petite promenade pour profiter de la soirée. J’ai alterné photographie et arrachage d’autocollants fascistes, excellente promenade.

On commence par la vue la plus emblématique parce que bon y’a des raisons pour qu’elle soit emblématique
La cathédrale depuis l’orée des Lices
Arbre sur fond de briques
Détail d’un immeuble
La cathédrale à la tombée de la nuit

Boîte de nuit abandonnée (1/2)

Un ancien moulin qui utilisait la force du cours d’eau, transformé ensuite en boîte de nuit, puis victime d’effondrement de sa route d’accès et d’incendies. Dans certaines parties il ne reste que la structure en pierre, d’autres ont encore les planchers des étages, mais ils sont en dans un état de délabrement avancé, et inspirent peu confiance.