Archives de catégorie : Pyrénées-Atlantide

Port de Campbeil

Second jour en vallée d’Aure. Gros plafond nuageux, nous tentons une randonnée qui nous permet de passer au dessus. Départ de la station de Piau-Engaly, montée au pic des Aiguillous par le port de Campbeil. Un début dans un brouillard épais, mais nous réussissons effectivement à en sortir et à se retrouver au dessus d’une première couche de nuages. Une fois au port, la pluie commence à tomber et le pic est dans les nuages (une seconde couche fort malvenue). Le chemin pour le pic suivant la crête, nous décidons de ne pas prendre de risques et redescendons manger à l’abri du vent avant d’attaquer le retour.

Plan large et brume
Human for scale
Lenquo de Capo
Zygène de la filipendule (ceci est un vrai nom)
Mer de nuages
Vaches regroupées
Lenquo de Capo et pierrier menant au port de Campbiel (au dessus du nevé)

Port de Bielsa

Trois jours dans la vallée d’Aure, à loger dans les bâtiments de l’OELM avec trois amis, pour faire des randonnées autour. Le temps a été mitigé, avec des risques d’orages ou pas mal de brume les trois jours, mais nous avons réussi à faire des randonnées pas trop longues qui permettaient de gérer les risques. C’était un séjour très agréable mais bien fatiguant.
Peu de bonnes photos par contre, j’ai réalisé en rentrant que j’avais désactivé le stabilisateur de l’appareil photo, ce qui a conduit a énormément de photos floues.

Premier jour, randonnée depuis l’entrée du tunnel transfrontalier jusqu’au port de Bielsa, un col dans la crète qui marque la frontière franco espagnole. Nous sommes redescendus alors que la pluie commençait à tomber, après un pique-nique au sommet.

Flanc de montagne
Crêtes
L’Espagne depuis la frontière

Colonie du Garbet

Ancienne fromagerie reconvertie en colonie de vacances, puis finalement abandonnée. Grand bâtiment sur trois étages + cave et grenier.

Baie vitrée
Hangar
Atelier
Atelier : gros plan
Façade arrière
Cuisine
Typs
Ancien dortoir
Guala
Papier peint et cheminée
Papier peint et porte
Grenier
Guala again
Tabernacle
Colonie du Garbet
Balcon
Christ angoissant

Étangs de Bassiès

Randonnée dans le Couserans, pour aller voir les étangs de Bassiès (on espérait pouvoir explorer une ancienne mine sur le trajet, mais elle avait manifestement été comblée).

Le temps était couvert en début et en fin de rando, mais ça s’est découvert pour nous permettre d’avoir la vue sur les lacs et de faire la pause déjeuner tranquillement. On a pu voir quelques rapaces et des orchidées, pas grand chose d’autre en terme de faune (des limaces, des bousiers, des papillons et un triton, cependant) mais une flore (et des paysages) assez variée.

Sentier, ruisseau et brume
Flanc de montagne
Les étangs de Bassiès de loin
Sommets dans les nuages
Butte au sommet
Papillon de nuit égaré
Les étangs depuis un surplomb
Les étangs entre deux plaques rocheuses
Flanc de vallée
Toile d’araignée dans l’entrée d’une ancienne mine

Jardin partagé

Ma colocation s’est inscrite dans un jardin partagé. On a récupéré un terrain en pente sur lequel on a créé des terrasses, avant de planter des tomates, des courges, des poivrons, de la lavande, des haricots… C’est un beau projet, qui demande pas mal de travail initial mais qui est assez satisfaisant : on voit les choses avancer d’une fois sur l’autre.

Avant les travaux
Avant les travaux, zoom
Terrasses en construction
Kiwitier
Mad Max !
Terrasses
Artichaut
Tomates et poivrons
Terrasses vues du dessus
Vue depuis notre parcelle
Vue depuis notre parcelle 2

Artzmendi et Mondarrain

Randonnée avec OC en pays Basque, en partant du Pas de Roland sur la Nive. Nous sommes montés le long d’une crête jusqu’à une station radar, redescente jusqu’à une série de cols marquant la frontière avec l’Espagne, puis emprunt de la crête de l’autre côté de la vallée pour le retour jusqu’à la Nive. Le soleil a bien tapé, mais c’était très beau. Nous avons vu de nombreux rapaces, des potok, des vaches, des moutons, un serpent et des chèvres, ainsi que le GR 10, des bornes frontières, des cromlechs et des sommets.

Début de randonnée
Vue sur la plaine
Rapace
Station radar sur la crête. Avec le brouillard ça faisait une ambiance mystérieuse idéale.
Sommet d’Artzmendi
Ancienne borne frontière
Aquarelle
Le GR 10 qui serpente au loin
La Nive

Gavarnie II

Seconde tentative de voir le cirque de Gavarnie. La randonnée fut de nouveau en compagnie d’OC, avec un de mes colocs en plus. Nous avons été plus chanceux que la fois précédente, puisque cette fois nous avons eu un grand soleil. Randonnée via les vires plutôt que de prendre la route goudronnée au fond de la vallée. C’était très beau, on a traversé des névés et des éboulis, on a vu des rapaces et des isards. La grande cascade était impressionnante, et il y avait encore une bonne couche de neige sur les sommets.

Sommets
Les falaises au dessus du cirque
Petite cascade bucolique
Cascades !
De beaux plis dans la roche
La Grande cascade

Behold, a pale horse, de Fred Zinnemann

Film hollywoodien de 1964. Une partie de l’action du film se déroule à Pau et a été tourné sur place, à la base je l’ai regardé parce que j’étais curieux de voir à quoi ça ressemblait. Le film parle de Manue Artiguez, une figure fictive des franc-tireurs se battant contre le coup d’État franquiste lors de la guerre civile espagnole. 20 ans plus tard, Artiguez vit en exil à Pau. Le fils d’un opposant politique tué par la Garde Civile espagnole vient lui demander de revenir en Espagne tuer Vinolas, le capitaine de la Garde de San Martin. En parallèle, Vinolas apprend que la mère d’Artiguez, malade, vit ses derniers jours, et mets en place une souricière autour de l’hôpital pour tuer Artiguez quand il viendra la voir.

Le film est intéressant en ce qu’il montre des figures ambigües : Artiguez est vu comme un héros par les Républicains, mais on est 20 ans après ses exploits, il n’a plus cette image de lui-même. Le gamin intrépide ment pour essayer de forcer la main du héros. L’allié d’Artiguez est un ivrogne. Le prêtre est peut-être la figure la moins ambigue, mais Artiguez le considère longtemps comme un ennemi, l’Eglise étant du côté du franquisme. J’ai globalement bien aimé, par contre les rôles féminins sont ultra clichés et quasi inexistants, ça c’est un peu dommage (mais bon, 1964).