Semaine de vacances autour de Grenoble. Quatre jours pour commencer à Chamrousse (il paraît que ça se prononce « Champ-Rousse » mais je pense que c’est un complot), suite à un mariage. Petite randonnée à l’initiative de la mariée. Enfin petite. Elle avait vendu 2h, sauf qu’à 30 avec des gens en sandale ça en a plutôt fait 3h30. Mais les paysages étaient jolis, ce n’était que de la descente (montée en télécabine) et j’avais mes bâtons de marche, c’était très cool. Pas d’appareil photo une fois de plus parce que j’avais prévu des affaires de mariage + de bivouac + un ordi et que ça commençait à faire lourd.
Parapentistes au dessus de Grenobleles lacs RobertsRedescente vers le bas de la télécabinePlusieurs plans (et un parapentiste)
Lever précoce pour profiter des heures fraîches et de la lumière du levant. Ascension de la pique d’Estats (sur la frontière, à 3143m) et du Montcalm (3077m). Puis redescente, par des passages parfois très raides, nécessité de désescalader par endroit. Descente très longue, on était vraiment épuisés au retour à la voiture. Petite bière à Auzat pour célébrer l’exploit, puis retour sur Albi, avec un thermomètre affichant 43°C sur l’autoroute.
Premiers rayonsencore dans l’ombreSur la crête qui monte au MontcalmEstats et luneDepuis la montée vers EstatsAu sommet d’Estatsle Montcalm depuis EstatsUn névé de prèsEn bas de la cheminée redescendueVue sur la vallée, Auzat tout au fond
Randonnée bivouac en deux jours avec P. Départ du parking de Lartigues où nous avions dormi le vendredi soir, pour se lancer dans une boucle de 20 kilomètres. C’était un peu trop intense par rapport à la canicule qui sévissait, pour être franc. Première journée rapidement très minérale, quelques beaux névés. Nous bivouaquons sur un promontoire qui surplombe un petit lac de montagne, après avoir abandonné l’idée de traverser la frontière pour bivouaquer côté espagnol comme nous en avions l’idée à la base.
Bref passage sous couvert forestier en début de randonnéeVue sur le versant d’en face au sortir de la forêtArbre solitaireChemin et névésDernières fleurs avant le minéral omniprésentbeaucoup de caillouxencore des cailloux, et un névénévé en cours de fonte
Une semaine passée dans les Dolomites, dans la province de Belluno (en Vénétie), pas loin de la frontière avec l’Autriche. On était installé au village de Falcade, très touristique en été et en hiver, mais beaucoup moins hors saison, ici en mai. Par contre, on n’avait pas prévu qu’il resterait autant de neige, ce qui a contraint l’altitude des randonnées. Beaucoup de randonnées connues des Dolomites sont proches de la ville de Cortina d’Ampezzo, qui était bien trop chère pour s’y installer. On a donc préféré s’en éloigner quitte à faire davantage de voiture (c’était très pratique d’en avoir une) et d’autres randonnées tout aussi bien.
J’ai trouvé les paysages vraiment sublimes. Les dolomites sont une formation calcaire, et l’érosion y a fait de très beaux reliefs, très diversifiés. Le village où on créchait était à 1700m d’altitude, au milieu des montagnes, le petit pied. On a tiqué sur certains panneaux et autres écrits, et sur ce qu’on entendait, qui parfois ressemblait à de l’italien sans en être. C’est d’une part parce qu’à Cortina d’Ampezzo et dans les vallées voisines beaucoup de personnes parlent le ladin, qui est une langue rhéto-romane parlée dans quelques vallées des Dolomites, et d’autre part à Falcade et alentour les gens parlent un dialecte local, en plus de l’italien (cet article de 2004 détaille le plurilinguisme en Italie). Une autre chose marquante c’est que tout tournait autour du bois. Il y a toujours un bruit de tronçonneuse en fond, toutes les maisons sont en bois, chacune a un tas de bois de chauffage arrangé de façon particulièrement méticuleuse, on voit des coupes franches dans les conifères partout dans la montagne, et l’artisanat du bois est très présent. On a d’ailleurs été dans une boutique qui était clairement celle de Geppetto.
FalcadeArrangement de bois de qualitéÉglise, immeuble et campanile à Cortina d’Ampezzo
On a beaucoup randonné mais aussi profité de la cuisine locale, notamment des gnocchis, des tomes fondues panées et des champignons. Les randonnées en question :
Le lac de Sorapis, à 1928m d’altitude. Ça nous a bien pris 5h aller-retour, il y a 600m de dénivelé. C’est très beau. On était en face nord, il y a eu de la neige assez vite et le lac était gelé mais c’était faisable sans équipement, notamment parce que beaucoup de gens étaient passés avant nous.
Vue depuis le chemin vers le lac de SorapisVue depuis le lacLe lac de Sorapis, geléUn pli de toute beauté
Une rando sur 2 jours en partance de Garès et pour aller voir le Focobon, le massif stylé du coin, que nous avait conseillée la personne de l’office de tourisme. On a fait deux fois 400m de dénivelé et 1h30 de montée donc c’était très tranquille. On a vu moult marmottes !
Lever de soleil sur les montagnes
Vue depuis Forcella StiaForcella Stia
Les Cinque Torri. Même en passant au sud, en partant du refuge du Passo di Giau, on a dû s’arrêter à cause de la neige, au refuge d’Averau . Mais c’était magnifique, avec une alternance de paysages très différents et on a vu, de loin, les Cinque Torri. La rando va de 2200 à 2400m, sans passage difficile. On a aussi vu moult marmottes, et un sizerin flammé (c’est cette petite merveille) !
En haut le refuge d’Averau où on s’est arrêté. Les Cinque Torri sont de l’autre côtéDébut de rando, dans les caillouxPierrierPause déjeunerUne des tours des Cinque Torri, au loin
Boucle de 64 km en partant d’Albi, en passant par Fréjairolles, Teillet, le lac de Razisse, Villefranche d’Albigeois, Cambon. Fait sur une journée, après un échec à mettre le vélo dans la soute d’un car pour faire Montauban – Penne – Cordes-sur-Ciel – Albi. Baignade et pique-nique au lac de Razisse, peu de monde sur les routes, c’était chouette. Je n’avais pas pris l’appareil photo pour m’alléger, mais du coup les photos de paysage à l’ordiphone ne rendent pas grand chose.
Château de Grandval, submergé dans le lac de barrage
Randonnée sur une petite journée autour du monastère de la Grande Chartreuse.
Randonnée sur les bords du vallonDans le vallonVue sur le monastèreScierieChapelle de Notre-Dame de Casalibus, intérieurChapelle de Notre-Dame de Casalibus, détail des vitraux
Ancien hôtel-restaurant abandonné dans l’Aveyron. Structure instable sur une aile, mais la partie explorable restait immense.
Escalier« Digital »BuffetEscalier, autre perspectiveTagPorte et néonCaveFenêtreSalle aux radiateursSalle sans plancherSalle sans plancher dans la longueurTag disparuEponymeCave« Digital » againTag et cheminéeTag végétalÉtage effondréPerspectiveEscalierComblesVue depuis le toit
Diverses vues de l’Aveyron prises durant le weekend
Champs depuis la croix de CrépougnacTournemire vu de la croix de CrépougnacDétail de la croixRougier de Camarès éoliennes sur la crête depuis CamarèsCirque de Tournemire au couchantMostuéjouls depuis la via ferrata du Liaucous