Festival de Rue de Ramonville, 2025

Playback FM :

(Compagnie : Pour que tu m’aimes) Un seul en scène où un comédien (Valentin Dilas) fait du playback sur plein d’extraits d’émissions de télé françaises des années 50 à nos jours. Incarnant tour à tour Pécresse, Dalida, Salamé, Gainsbourg, Nina Simone, Emmanuel Macron et des présentateurices débordé·es par leurs invité·s, et d’autres personnages de la télé française. Playback très juste et texte forcément figé, les mimiques et les postures corporelles permettent de réinterpréter ce qui est dit (parfois c’est fidèle à la posture du discours original, parfois en décalage). La perf est assez impressionnante, et le regard sur les médias, leur vacuité parfois, le besoin de mettre en scènes des moments, les postures de communication, est bien transmis.

Fidji

(Compagnie : La Dépliante). Seul en scène avec performances de cirque (sangle, saltos). Un homme cherche son chat. Prenant à partie le public, il va dérouler des anecdotes, construisant un personnage de fier-à-bras mythomane qui laisse apparaître finalement des blessures. Un peu d’impro avec le public, des passages qui partent plus en live (à la limite de raconter de la fantasy).

Stek

(Compagnie : Intrepidus Squad) Clowns flippants. Dans un décor en déchets, 4 clowns se battent pour une baguette de pain. Le spectacle est divisé en deux parties assez distinctes. Si la première partie présente un univers de marginaux un peu inquiétants mais attachants, il y a un pivot quand un des personnages décide de quitter le clown, et tue son habit de clown. En soi cette idée me semble intéressante à exploiter, mais le spectacle bascule ensuite dans quelque chose de plus sombre, limite militariste. Si les performances restent très bien (avec notamment un rap qui sort un peu de nulle part mais très bien performé), l’ambiance de cette seconde partie m’a beaucoup moins accroché.

Phusis

(Compagnie : Muchmuche Company) Mon préféré du festival, et le plus perché aussi. Un musicien (avec une vielle à roue et une batterie) , un performeur. Du jonglage avec des quilles, de l’équilibre avec les quilles et une branche d’arbre, une performance avec une table, des solerets d’armure et une tronçonneuse. Difficile à décrire, mais j’ai été vraiment emporté par la proposition.

AirPulse

(Compagnie : La Brüme) Dernier spectacle que j’ai vu du festival. Dans un environnement industriel, 2 musiciens (clavier+platines et batterie) et 2 performeuses se livrent à un msytérieux travail, répondant aux commandes d’un téléphone qui sonne périodiquement. C’était visuellement (et musicalement) très cool, avec de la pyrotechnie à base de bolas et bâton de feu notamment, avec des chorégraphies en duo (soit en miroir très synchronisé soit avec un entrelacement des deux performeuses qui avait l’air assez technique), par contre je n’ai pas trop compris le propos (mais c’est pas obligé d’en avoir un)

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