Kahawa, de Donald Westlake

Roman de braquage étatsunien paru en 1981. Lew Brady, ancien mercenaire qui s’ennuie ferme depuis qu’il est rentré aux États-Unis, est contacté par une vieille connaissance qui travaille au Kenya. Il a besoin de lui pour participer à une opération d’envergure. Pas une guerre cette fois-ci, mais le détournement d’un train transportant des centaines de tonnes de café, un butin estimé à plusieurs millions de dollars. C’est un train ougandais, ce qui veut dire s’attaquer à Amin Dada, le dictateur plus que sanguinaire du pays, ce qui ne vas pas sans certains risques…

On suit les différentes factions liées au braquage (et à la négociation officielle de la vente du café, les deux univers s’interpénétrant fortement), les trahisons et contre-trahisons, les sauvetages de dernière minute. Le tout dans une zone frontalière entre une dictature bourrée de richesses naturelles et un Kenya qui progresse sur la voie de la démocratie indépendante de son ancien colonisateur.

C’était sympa à lire et bien construit, mais assez daté. Même s’il y a un personnage principal féminin indépendant et réussi, l’ensemble des rapports H/F présentés dans le bouquin est quand même bien d’époque (sur le racisme par contre je trouve que ça va, notamment parce que les personnages blancs ont globalement l’air atroce exceptés Lew et Ellen, donc c’est un peu tout le monde dans le même sac).

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