Roman de science-fiction paru en 2020. Dans les années 30, suite au constat de l’irrespect des Accords de Paris par leurs signataires et le déclenchement de canicules meurtrières en Inde, une nouvelle agence de l’ONU en charge du suivi et de l’application des accords de Paris est mis en place, et rapidement surnommé « le Ministère du Futur », vu qu’il travaille pour les générations futures. Parallèlement, l’Inde devient le fer de lance de la transition écologique, se lançant dans des projets de géoingénierie et de réforme agraire à grande échelle. Petit à petit, l’ensemble du monde va s’aligner, jusqu’à arriver à une baisse de la quantité de carbone dans l’atmosphère. En plus des initiatives officielles, deux éléments vont permettre ce changement : l’émergence de groupe écoterroristes (notamment les Enfants de Kali, déterminés à mettre tout en œuvre pour que jamais une telle canicule ne se reproduise) et une branche secrète du Ministère pour le Futur en charge de l’action directe, qui n’hésite pas à hacker les centrales à charbon ou les comptes des paradis fiscaux. Les Enfants de Kali vont aller encore plus loin, relâchant une nouvelle encéphalite spongiforme bovine pour faire baisser d’un seul coup la consommation de viande rouge ou visant les jets privés avec des drones pour faire chuter le trafic aérien.
Le sujet est cool, mais le style est très aride. On ne saura jamais exactement ce que font les black ops du Ministère pour le Futur, et on constate quand même un alignement de planètes en faveur de la transition (même si bien sur la menace terroriste aide un peu). Sur la fin j’en avais un peu marre, dommage parce que ça aurait pu être vraiment cool mais ça manque de travail éditorial (en plus du style aride en général, il y a aussi des répétitions d’un chapitre à l’autre voir d’un paragraphe à l’autre). Bon et puis la blockchain comme outil de transition, désolé mais absolument jamais.