Places in the darkness, de Chris Brookmyre

En orbite autour de la Terre, Ciudad del Cielo, une gigantesque station spatiale gérée par un consortium de multinationales, est officiellement la première ville sans crime de l’histoire de l’Humanité. Dans les faits, le néolibéralisme exacerbé du projet fait qu’en dehors des classes dirigeantes tout le monde a un boulot au noir en plus de son travail officiel, et que les trafics en tous genres pullulent. La nouvelle et idéaliste officier de liaison des ~Nations Unis auprès de la force de sécurité privée de CdC va cependant rapidement se voir confronter à un meurtre indéniable, et va tenter de travailler avec Nikki Fixx, une ancienne détective du LAPD et flic ripou de CdC pour comprendre ce qui s’est passé.

L’univers est cool et bien rendu. On croit à la station spatiale néolibérale, à son fonctionnement quotidien, beaucoup de détails bien imaginés. L’intrigue principale de polar était assez décevante par contre. Si le personnage de Nikki est plutôt réussi au début, il s’étiole au fur et à mesure, quand on découvre que la flic ripoue a en fait un petit cœur battant plein de sentiments sous sa carapace. Le personnage d’Alice était assez peu crédible dès le début, et ça ne va pas en s’arrangeant. Beaucoup de révélations ou même de setup qu’on voit venir à des kilomètres, j’ai fini le roman assez blasé. Dommage au vu de l’univers mis en place.

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