Gräns, d’Ali Abbasi

Film suédois de 2018. C’était vachement bien et original, et ça dure 1h45, je vous recommande de le voir sans plus d’informations dessus.

Sinon, pour celleux qui aiment les spoilers/ont déjà vu le film, on suit l’histoire de Tina/Reva, une douanière avec une capacité surnaturelle à détecter les émotions des gens.

Je ne vais pas forcément détailler ce qu’il y avait dans le film, mais les éléments que j’ai trouvé intéressants sont le rapport à la nature, la modernisation des légendes, le déchirement de Tina entre deux cultures et son refus de laisser Vore ou Roland ou qui que ce soit faire ses choix pour elle (« I don’t see the point of evil » c’est quand même une réplique qui tabasse), et de s’aligner sur la lecture manichéenne du monde qu’on lui propose (c’est aussi un propos plus large du film et c’est fort intéressant). Le fait que les personnages qui aient l’air riches et beaux soient les plus incontestablement mauvais du film est intéressant aussi, globalement le fait que le film refuse d’aligner beauté et bonté (sans inverser la relation non plus) est fort intéressant.

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