Série télé de 2019, située dans l’univers du comic éponyme. On est en 2019, Robert Redford est président des États-Unis depuis une vingtaine d’années, l’Oklahoma a un gros problème de suprémacistes blancs, qui a forcé les policiers à dissimuler leur visage et leur identité pour éviter les représailles (what could possibly go wrong?). Au centre de l’histoire, Angela Abar, policière noire qui vient de Tulsa mais a grandi dans le 51e État des USA, le Vietnam. Plusieurs lignes narratives s’entrecroisent, des personnages centraux du comics resurgissent, et les enjeux prennent une importance planétaire.
C’est joliment réalisé, beaux décors notamment, mais j’ai trouvé le tout assez brouillon. Beaucoup d’éléments, une envie de parler de suprémacisme blanc et de racisme mais en ne questionnant pas du tout le rôle de la police. Des personnages qui sont en attente de pouvoir soudain jouer leur rôle, beaucoup de lenteur, des trucs qu’on voit venir à trois kilomètres. De bons éléments aussi cependant : tout l’épisode flashback était très bien et fait un bon complément stand-alone au comics. J’ai bien aimé le trop court passage des aventures de Laurie Blake à Washington, DC, et les flash-back sur Ozymandias (mais pas sa ligne narrative générale).