Encore un week-end de trois jours qui vient de s’écouler (pour cause de Nouvel An tamoul). Nous en avons profité pour partir à Ooty, petite ville perchée dans les Nilgiris, le massif montagneux à l’Est de Pondy, à la frontière entre le Tamil Nadu , le Kernataka et le Kerala. Le plan original était de randonner dans une réserve (qui était fermée) et de prendre le petit train touristique pour redescendre (nous n’avons pas eu de place). Nonobstant, nous avons passé un excellent moment. Il faut savoir que l’on trouve trois choses essentielles à Ooty :
Des hectares de plantations de thé, qui permettent des photos et des randonnées des plus sympas.
De la fraîcheur, on est à plus de deux mille mètres d’altitude et après la fournaise qu’est Pondy en ce moment, c’est des plus appréciés.
Et enfin, conséquence directe de la fraîcheur, du chocolat. En effet, si l’Inde produit pas mal de cacao, il n’y a que dans la région d’Ooty qu’on le transforme en chocolat, parce que c’est le seul endroit où il ne fond pas immédiatement. On reste en Inde donc c’est essentiellement du chocolat au lait bien sucré, mais ça fait un bien fou (chocolat au caramel, quand te reverrais-je ?)
Nous avons donc consommé du chocolat, fait une randonnée dans les plantations de thé, avalé des kilomètres en bus, vu des singes et des paysages magnifiques, dormi dans la YWCA du coin (un trésor de flegme britannique, qui sert du porridge au petit déjeuner et qui possède un piano désaccordé sur lequel je me suis retrouvé à égrener la mélodie de When the Saints Go Marching in) et à écouter l’appel à la prière de la mosquée, (il y a une forte communauté musulmane).
Nostalgie du chocolat… sachons profiter de ce que nous avons présentement. Qui veut du ruiz gluant enrobant de la purée de haricots rouges ?
J’en ai mangé il ya longtemps quand j’étais petit, j’avais adoré ca. Tu sais en faire ?