Film de 1961. Durant la seconde guerre mondiale et à la Libération, une militante communiste, Barny, a une conversation suivie avec un prêtre. Commencée avec l’optique de lui montrer que l’Eglise est dévoyée, elle se laisse peu à peu convaincre par ses arguments en faveur de la foi, trouvant en lui un prêtre jeune, moderne, et inspiré par la théologie de la libération le catholicisme social (cf commentaire) plus que par le dogme (et particulièrement beau – il est joué par Belmondo, et sa beauté est un des points abordés plusieurs fois par le film). En parallèle, on voit ses activités de militante communiste et de travailleuse à l’école dans le cadre de la guerre et de la Libération.
Sur le papier c’est intéressant, mais même si l’héroïne est indépendante et active, dans sa relation avec Léon Morin, elle ne réussit jamais à avoir le dessus intellectuellement, et si elle est attirée par lui physiquement, et que c’est intéressant d’avoir un film qui parle de beauté masculine, on a quand même l’impression que ça la handicape et la place en position de faiblesse dans leur relation intellectuelle.