Livre qui revient sur la genèse du triple album Sandinista! de The Clash. J’étais content d’en savoir un peu plus sur The Clash, qui est un groupe que j’aime bien sans y connaître grand chose, mais après le livre n’avait rien d’extraordinaire. L’album a été composé et enregistré entre des premières sessions à Kingstown, une grosse partie à New York et une partie à Londres. Le groupe a été fortement en conflit avec sa maison de production qui ne voulait pas d’un triple album, et à sa sortie l’album a été considéré comme surgonflé par des chansons qui n’y avaient pas trop leur place, ce qui s’explique du point de vue du groupe par sa volonté de s’ouvrir à d’autres influences musicales et de ne pas rester dans leur sillon punk. Il a été un peu réhabilité par la postérité, avec quelques morceaux très connus dessus comme Police on my back ou The Magnificent Seven.
Comme je disais, pas transcendé par le bouquin en soi, mais je pense que c’est difficile d’écrire de façon documentaire sur un sujet pareil, ça aplatit beaucoup les choses. Ca aurait peut-être valu le coup d’avoir une approche plus docu-fiction, à la HHhH, mais bon c’est facile à dire sans se fader le travail d’écriture.