Archives par mot-clé : street art

Biarritz

Nouveau séjour à Biarritz. Du street art installé cet été, des couchers de soleil, (du temps gris maintenant pour mettre en ligne).

Le vieux port au coucher.
Squelette de baleine par OUST
Murs et bancs, par Nils Inne (2016) (c’est un espace public, mais on dirait une petite chapelle comme ça)
Coucher de soleil et Pyrénées espagnoles
Rocher et manoir
Rocher et mer
Rocher de la Vierge
Manoir
Neptunus
Mera
Gaia

Aérosol

Friche de la SNCF transformée en lieu éphémère avec graphes autorisés, food-trucks et musée du street art, pour les 6 mois précédant sa démolition. J’ai pas visit la partie musée, payante, mais pour le reste j’ai été un peu déçu. Ça fait très propre sur soi, domestication du street art. C’était sympa de le voir une fois, mais c’est gentiment hipster, et c’est vraiment le showroom de la gentrification du quartier (typiquement, l’assistance sur place était majoritairement jeune, blanche et visiblement relativement aisée, je rentrais parfaitement dans la case.

Et en plus c’était un peu petit, ça n’avait pas le côté un peu foutraque de Ground Control ou autre lieu strictement sur le même créneau mais plus ambitieux.

Après c’était cool d’y aller entre amis, de faire un tour dedans et aller voir ailleurs si on y était :)

Loup vois-tu ?

L’aérosol

Rehab 2 A

Samedi dernier, sur la proposition d’a3nm, je suis allé voir avec Mc et lui l’exposition Rehab 2. Même concept de la Tour XIII en son temps : un bâtiment qui va être réhabilité est confié avant les travaux à une équipe de street artistes. Nous sommes arrivés vers 12h à l’exposition. On est rentré directement, c’était à prix libre, on a fait notre chemin dans les étages (ce qui est bien quand on fait des activités avec ces deux-là, c’est qu’on a un commentaire bonus sur le chemin optimal à prendre dans le bâtiment avec des considérations de théorie des graphes). Nous sommes allés manger chez a3nm après puis nous sommes revenus prendre des bières au bar installé devant le bâtiment dans le parc de Cité U. Nous avons pu les savourer en contemplant la file qu’il y avait désormais pour accéder à l’expo. C’était fort cool, j’ai pris plein de photos dont je vais mettre une partie non-négligeable dans ce post et les prochains.

Paddy

Junge

Crey

Cité

Street-art florentin

J’ai fait une gallerie avec le reste du street-art de Florence que je voulais mettre en avant. Y’a des trucs qui sont plus de la politique que de l’art mais que je voulais montrer aussi, j’ai tout mis ensemble sans me poser de questions. Ça apportait vraiment qq chose à la ville cette profusion de street-art, parce que ça fait un peu ville-musée bien bourgeoise par ailleurs.

Blub & MEP

Voyage en Italie, donc. 2,5 jours à Florence, où on a visité plein de trucs, j’ai pris plein de photos, on a trouvé quelques géocaches. On a aussi vu beaucoup de street-art, qui se marie bien avec tous les petits autels qui parsèment la ville. Des tags, des graphes, et beaucoup de collages.

Commençons par deux artistes assez prolifiques : Blub et le Movimento per la Emancipazione della Poesia. Pleins d’œuvres des deux vues un peu partout dans la ville. Je suppose que Blub c’est en rapport avec le changement climatique et la montée des océans. Le MEP on a vu beaucoup plus d’œuvres que ça mais comme ce sont des textes je n’ai pas tout mis, ça rend pas visuellement ouffement, mais c’est assez cool.

Jesus, Tzingtao, poisson

Blub, Dali

Joueur de foot qui a probablement un nom, blub

Sharko et blub

Picasso, blub

Timbre, blub

What is the urban prophecy ?
Searaphin, blub

Blub

Amy Winehouse, blub

Blub

Gas, blub

Mai capitulo nulla
— MEP

Memoria
(Movimento per l’Emancipazione della Poesia)

E poi i tuoi baci.
A me
Come la Maddalena
Mai come Guida

Da quando nonci sei
fa buio alle cinque
e ho sempre le mani fredde.
— MEP

Faites le mur, de Banksy

Documenteur sur le street-art, la commercialisation en galerie et le concept de fraude artistique; Banksy se donne un peu facilement le beau rôle. Sympa pour voir des images d’artistes en train d’installer leurs œuvres, mais on ne voit que des street-artistes et aucun graffeur. Et puis il est là « oh là là la commercialisation c’est mal » alors qu’il organise des expos et des ventes, c’est un peu du foutage de gueule.

The Writers, de Marc-Aurèle Vecchione

Documentaire sur le graffiti parisien de 83 à 2003.

Assez intéressant, retrace l’évolution des différents styles, les différentes générations, les challenges esthétiques et techniques (graffer beau ou graffer dans un endroit difficile/illégal d’accès), les évolutions de la répression (ce qui explique notamment pourquoi le métro n’est plus couvert de tags comme dans les années 80/90).

Le montage pourrait être plus nerveux par moment et les effets spéciaux moches sur le plan de métro disparaître, mais beaucoup d’artistes interviewés (zéro femme cependant, ok la sociologie du graff ça doit pas être du tout 50/50 mais quand même…), beaucoup de graffs montrés, avec éventuellement les dessins préliminaires dans les books et de bonnes images d’archives. Ça vaut le coup de le voir (et au passage je m’interroge sur à quel point le « ne rien prendre/ne rien laisser » des explorateurs urbains est socialement connoté quand on voit comment il s’oppose à l’occupation de l’espace des graffeurs. À quel point on fait ça quand on se sent déjà légitime dans un espace sans avoir à y apposer sa marque en plus ?)

Grenoble et alentours

Promenade dans la campagne grenobloise, avec géocaching au passage. Plein de couleurs automnales, de jolis points de vue sur la ville et les montagne, et des discussions cools.

Montagne dans la brume
Montagne dans la brume (somewhere over the misty mountains…)

Graminées et béton armé
Graminées et béton armé

Bourgeoisie et luminaire
Bourgeoisie et luminaire

Graminées
Graminées

Champignon
Champignon

Tuyaux colorés sur différents plans
Tuyaux colorés sur différents plans

Tuyaux colorés
Tuyaux colorés

Crâne aux yeux floraux
Crâne aux yeux floraux

Crâne aux yeux pendants
Crâne aux yeux pendants

The skull with the diamond eyes
The skull with the diamond eyes

Ces trois dernières œuvres sont visiblement à mettre dans la même catégorie que ce pochoir photographié en mai.