Un lien vers un article qui vous explique pourquoi le Kenya va être d’ici une dizaine d’année un des leaders de la scène africaine. Pour ceux qui ont la flemme de lire, le Ministre de l’Information, Bitange Ndemo a fait relier le Kenya au réseau Internet en haut débit via la péninsule arabique, ce qui a conduit à une grande ouverture sur le monde et le développement d’une Silicon Savannah. Il a aussi mis les données du gouvernement en open data. Y’a des gens qui comprennent que l’on est entré dans la société de l’information plus vite que d’autres.
Mes impressions sur le sujet, c’est qu’effectivement la connexion est très bonne, bien plus qu’elle ne l’est en Inde par exemple. Un autre phénomène numérique frappant, c’est le développement d’une monnaie virtuelle : les opérateurs ont fait en sorte que l’on puisse acheter du crédit sur les cartes prépayées, mais aussi le transférer d’un numéro à l’autre. Les paiements peuvent donc s’effectuer comme cela, en versant du crédit. L’idée du téléphone comme eh bien, carte de crédit, dont on ne fait que parler vaguement en France, est une réalité au Kenya. On peut remballer nos préconceptions sur l’Afrique sous-développée ; d’ici quinze ans Nairobi sera une des capitales qui comptera au niveau mondial.