Randonnée dans le Couserans, pour aller voir les étangs de Bassiès (on espérait pouvoir explorer une ancienne mine sur le trajet, mais elle avait manifestement été comblée).
Le temps était couvert en début et en fin de rando, mais ça s’est découvert pour nous permettre d’avoir la vue sur les lacs et de faire la pause déjeuner tranquillement. On a pu voir quelques rapaces et des orchidées, pas grand chose d’autre en terme de faune (des limaces, des bousiers, des papillons et un triton, cependant) mais une flore (et des paysages) assez variée.
Randonnée du parking du Pla de la Lau jusqu’au refuge des Estagnous, et retour jusqu’au parking par le col de Milouga. Belle randonnée sur deux jours, avec nuit au refuge. J’y ai mystérieusement perdu un T-shirt, jamais retrouvé au matin. Par manque de crampon, nous n’avons pas tenté d’atteindre le sommet du Valier, mais la randonnée était déjà très belle, avec des paysages très variés selon les étages et les versants.
Un weekend à Saint-Girons pour profiter des derniers jours de soleil avant l’apocalypse printanière que tou⋅te⋅s les Béarnais⋅e⋅s annoncent. J’en ai profité pour refaire mes stocks de thé et bière au marché.
Le dimanche, renforcé.e.s d’un p4bl0, nous sommes allé.e.s au Mas-d’Azil, commune possédant la seule grotte d’Europe que l’on peut traverser en voiture. Randonnée sur la formation rocheuse qui abrite la grotte, glace puis retour à la voiture en passant à pied à travers la grotte. Puis recherche d’un dolmen fort sympathique un peu plus loin dans la campagne. Retour ensuite à Saint-Girons et c’était déjà l’heure du covoiturage du retour pour moi.
[Il reste quelques chansons épargnée par la fonction « aperçu de 30 secondes et il vous faut un compte pour en avoir plus » sur Soundcloud, mais faut viser juste]
Le samedi après-midi, nous avions prévu une randonnée, mais le temps pleuviotant du matin et des risques d’orage annoncé (bien que jamais concrétisés) nous ont fait nous rabattre sur la visite de Saint-Lizier, pas trop loin et plus propice à s’abriter en cas d’orage que la rase campagne.
Le village est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et est effectivement fort joli. Deux églises, une belle vue sur le piémont, de petites ruelles pavées.
La cathédrale de la Sède est l’église de la ville haute de Saint-Lizier. Elle est notable pour ses peintures du XVIIe retrouvées sous celle du XIXe à l’occasion d’une restauration des boiseries, et restaurées assez admirablement. Des fragments encore plus anciens sont visibles derrières les boiseries de la nef, équipées d’un système permettant de les ouvrir lors de la restauration.
Le lieu abritait de plus dans le cadre du festival In Situ
[je voulais mettre de la musique sur cet article, mais j’ai l’impression que y’a plus rien comme bonne solution pour intégrer un lecteur musical que les gens peuvent lancer sans compte et sans téléverser et héberger la chanson toi-même. Où sont passés les grooveshark de notre enfance ? Bref, vous pouvez aller écouter Cherry Lipstick d’Adam Naas sur votre plate-forme privative favorite]
Weekend à Saint-Girons, où j’ai été accueilli par Léa. Une promenade de nuit le premier jour dont vous trouverez les photos plus bas (assez peu de photos réussies, les lampes au sodium qui baignent de loin en loin la ville n’étant pas idéales). Passage dans le centre-ville, présentation par Léa d’un kiosque à musique à plafond parabolique (dedans il y a un écho conséquent, inaudible dès qu’on est à l’extérieur du kiosque).
Le lendemain, marché du samedi matin (l’institution de Saint-Girons). C’était assez cool comme marché effectivement. On y a fait le plein de légumes, fromages, thé et bières.
La ville n’est pas très grande, jolie, en cours de contre-gentrification (on voit les traces d’une gloire bourgeoise passée, liée aux papeteries qui ont fermé et à l’ancienne gare, mais la population actuelle semble plus pauvre, la ville un peu en déshérence), fortement hippie, ça donne une ambiance sympa.