Archives par mot-clé : #backtothestreet
Rue Monge
Un peu de street art
Quartier latin
Un groupe français que j’aime bien, qui a sorti un second album en mars et que je vais voir en concert jeudi. That is, si l’amie avec qui j’y vais réussi à récupérer les places
De nouveaux #backtothestreet dans une rue où j’en avais vu des dégradés :)
Street-art et ludification
Ci-dessous, quelques images de street-art prises avec la lentille de mon ordiphone quand je n’avais pas d’appareil photo sur moi. Il y a notamment dedans des photos de la série #backtothestreet, que j’apprécie décidément. Je rajoute du coup un tag #backtothestreet sur tous les posts où j’en ai mis une photo.
J’aime beaucoup les séries d’œuvres nombreuses disséminées dans la ville, mais elles rentrent dans un processus de ludification dont je ne sais que trop penser : le plaisir à la découverte de l’œuvre vient d’un aspect supplémentaire par rapport à une œuvre de street-art classique :
Comme d’habitude il y a l’œuvre elle-même, appréciable esthétiquement indépendamment de tout contexte.
Il y a aussi le réseau de significations culturelles auquel elle participe (l’idée de street-art de façon générale et la culture qui va avec, le street-art étant loin d’être une forme artistique qui fait l’unanimité, pouvoir mettre cette œuvre en relation avec d’autres, soit qu’elle vienne d’une série particulière, soit qu’on fasse des liens généraux (technique similaire, hommage à une œuvre classique…)
Enfin, et c’est là que je vois la ludification, le grand nombre d’installations des séries d’œuvres comme #backtothestreet (ou auparavant les Invaders) et leur relative discrétion fait qu’à chaque nouvelle découverte il y a un petit « Un de plus ! ». C’est le même phénomène que je retrouve chez moi lors de la découverte d’un tract dans les tréfonds.
C’est l’idée appliquée à la vie réelle qu’il y a des récompenses à obtenir pour certaines actions. Et ça modifie le rapport à l’environnement : j’aime de base ramper dans des chatières ou me balader en ville, mais l’idée de pouvoir trouver tracts ou séries de street-art me donne une approche beaucoup plus méthodique. Je peux quadriller extensivement un quartier (en surface comme en bas), en me disant que je ne veux pas passer à côté de quelque chose. C’est vraiment la même approche que j’ai pour explorer un monde de jeu vidéo, dont je sais qu’il a été créé avec des intentions et qu’il peut y avoir des choses à trouver.
Je n’ai absolument aucune information sur la question mais il serait intéressant de savoir si l’installation de séries massives d’œuvres de street-art précède l’existence des jeux vidéos (oui, je sais qu’il a existé des chasses au trésor avant que l’ordinateur ne soit une lueur de désir académique dans l’œil de Turing, mais ce n’est pas la même idée de ludification généralisée des actions).
Pour conclure sur l’idée de ludification de la vie, dans d’autres domaines que l’exploration urbaine, un lien vers une application de ludification des tâches quotidiennes : HabitRPG et une vidéo parlant plus de réalité augmentée (et de façon assez pessimiste) que je mets pour la scène de découpage des légumes (ludification + réalité augmentée) et parce qu’elle est très bien de façon générale.
La prochaine fois on parlera de l’autre versant de la ludification, qui est de faire des blogs idiots pour show off les items que vous avez acquis et montrer au reste du monde que vous êtes très très malin. Parce que ça sert à quoi d’être bon à un jeu s’il n’y a personne pour admirer et valider vos exploits ?
Promenade dominicale dans le 3e : autre street art
Back to the street
Écrits finis ! Je me prends une semaine et demi de vacances où je vais glander avec délice toutes les après-midi. Et recommencer à me promener dans Paris et prendre des photos.
Je suis ouvert aux suggestions et aux invitations, d’ailleurs.