



Les beaux jours reviennent, les balades dans le quartier latin aussi. Un jour il faudra que je vérifie que je ne photographie pas obsessionnellement les mêmes détails chaque année.
Promenade entre Bastille et République vendredi soir.
J’ai commencé à renseigner le street-art que je rencrontrais et photographiais dans un SIG, d’ailleurs. J’ai décidé de mettre les catégories ‘artiste, description, lien vers une photo sur ce blog’. La localisation est renseignée quand je rentre le point dans la base. Ca pose déjà des questions comme « Quand c’est une collaboration entre deux artistes, je renseigne ça comment pour que les données soient exploitables ? » Classique difficulté à faire se conformer le monde réel à des jolies catégories bien rangées.
Film étatsunien paru en 1957. Un jury se retire pour délibérer du cas d’un jeune qui aurait assassiné son père. Tous sauf un (Henry Fonda) sont prêts à le condamner sur le champ. Un huis-clos se déroule, le temps d’obtenir un verdict unanime. Très bon film, très intense alors qu’il n’y a que de la discussion et aucune action. Les acteurs sont tous très bons dans leurs rôles.
Dans un monde uchronique ou l’Humanité n’a jamais découvert l’électricité et où les Napoléons règnent toujours sur la France en 1941, une fille cherche à recréer le sérum que ses parents chimistes avaient créés juste avant leur mystérieuse disparition. Un dessin animé dans le style de Tardi avec de l’uchronie, du steampunk, de l’écologie, j’ai bien aimé même s’il y a quelques longueurs.
Au Théâtre de la Ville. Assez impressionnant. Acteurices en costumes d’époque, musique d’époque puis beaucoup plus moderne sur la fin de la pièce. La mécanique du texte de Choderlos de Laclos se déroule, d’un jeu de séduction beauf mais qui n’a pas l’air d’avoir trop de conséquence à un viol assumé, des vies brisées et une mort. La mise en scène accompagne bien cette évolution. Quelques trigger warnings auraient été les bienvenues.