Master of None, d’Aziz Anzari et Alan Yang

Saison 1 :
Série en dix épisodes sur la vie d’un acteur new-yorkais d’origine indienne. La série est efficace, elle parle de relations amoureuses, amicales et familiales, de racisme et de sexisme, de la vie dans nos sociétés occidentales contemporaines et connectées et Anzari est excellent dedans.

Saison 2:
Super premier épisode, filmé en noir et blanc (de façon générale j’aime beaucoup les séries qui font des expérimentations esthétiques de ce genre et sortent un peu de la caméra neutre). De façon générale c’est une bonne saison, je pense que j’ai préféré les épisodes auto-suffisants à ceux qui développaient l’intrigue de la série. Mention spéciale à l’utilisation de la langue (de l’italien principalement mais aussi de la langue des signes, un peu du français), avec des personnages qui parlent tous dans leur langue sans sous-titres incrustés dans la vidéo.

J’ai trouvé la romance développé un peu convenue mais le fil narratif sur la carrière télévisuelle de Dev est intéressant (et j’ai trouvé intéressant d’avoir un personnage (Chef Jeff) présenté du point de vue masculin de Dev comme positif, avant qu’on ait la révélation qu’il est un prédateur sexuel et que Dev se retrouve dans une position inconfortable en travaillant avec lui. Après je trouve qu’il aurait été intéressant d’avoir justement un épisode montrant d’un point de vue féminin les interactions avec Chef Jeff pour que ce ne soit pas présenté juste à travers le regard de Dev (et comme un dilemme un peu abstrait pour lui).

Et pour ne rien gâcher, la bande-son de la série est vachement bien.

Smart, de Frédéric Martel

Essai sur l’usage d’Internet à travers le monde, dont la thèse est que ces usages varient considérablement en terme de censure, de services utilisés, de sites consultés, en fonction des différents territoires géographiques, linguistiques, communautaires, au point qu’il faudrait parler des internets plutôt que de l’Internet unique. Intéressant mais inégal, il y a des moments où Martel est trop dans le descriptif (voire dans le narratif, à la Robert Fisk (paie ta comparaison compréhensible par quatre personnes) et pas assez dans l’analyse. « Là y’a ça ». Eh bah c’est super.

Plus pertinent quand il parle spécifiquement des modifications de la façon dont on consomme la culture avec Internet, ce qui à l’air d’être plus son turf.

Nice

Promenade dans Nice, quelques photos au passage entre deux glaces chez Fennochio. Y’a des coins vraiment moches architecturalement mais le vieux Nice est joli en termes de bâtiments et de petites ruelles. On sent fortement l’influence italienne.

Ciel bleu et façades colorées

Cadran solaire et tour (Lycée Masséna)

Lycée de garçons (mosaïque dans le lycée Masséna)

Immeuble et bow-windows d’angle

Kingsmen, de Matthew Vaughn

Un film d’espions britannique un peu dépoussiéré. C’est créatif au niveau de la violence et de la mise en scène, le méchant est fort bon (déjà, c’est Samuel L. Jackson, ça aide) mais le scénario est réac à souhait. Ça partait bien pourtant avec un héros issu des classes populaires, mais il adopte juste tous les codes d’une aristocratie élitiste sans se poser de questions, les personnages féminins sont inutiles à souhait (sauf la femme de main du méchant, mais qui visiblement couche avec lui…) et se comptent sur les doigts d’une main. Et en plus la solution du méchant au changement climatique c’est « tuer les pauvres » alors que la majeure partie des émissions sont dues à quelques mégacorporations et à leur politique de profit des actionnaires. Bref, vous pouvez regarder pour la photographie mais avec votre sens critique en action.

Souvenirs de Marnie (思い出のマーニー)

Film du studio Ghibli réalisé par Hiromasa Yonebayashi. Une fille de 12 ans est envoyé à la campagne par sa mère vivre avec des oncles et tantes distants. Elle découvre dans une village une grande maison qui lui semble étrangement familière et commence à avoir des visions d’une fille blonde qui l’entraîne avec elle vivre des aventures étranges…

Très bien réalisé, une petite vibe « Totoro, 10 ans après », on ne sait pas trop où le film veut en venir et s’il faut être inquiet pour le personnage (comme dans Totoro, hein). J’ai trouvé la fin un peu faible (dans le sens où la résolution n’est pas très satisfaisante) et que y’avait un peu de queer-baiting mais globalement c’est un cool film

XVIIe et XVIIIe

Un peu de street art dans les quartiers nord. J’ai vu pas mal d’œuvres vers Ordener aussi qu’il faudrait que j’aille photographier un de ces jours.

Schtroumpf, rue Verniquet

Louise Michel, A2

Défense d’éléphant

Kashink, Loneliness

Invader plante, rue Guersant

Lignes électriques et champs

#backtothestreet, rue Cail

#backtothestreet rue Philippe de Girard. Trois fillettes sur une carriole. Photo pas très visible mais je la garde pour la cartographie