Archives de catégorie : Jeux vidéos

The Legend of Zelda: Breath of the Wild, de Nintendo

Dernier des jeux de la série des Legend Of Zelda à être sorti, et le premier sur lequel je tiens la manette plutôt que de regarder un ami jouer. Très beau jeu. J’ai vraiment aimé le côté monde ouvert, pouvoir se balader n’importe où, tout découvrir… Le monde est immense, les paysages sont magnifiques, les architectures cools, y’a plein de petits détails sympa à découvrir.

La contrepartie c’est que je trouve que le scénario est assez mal intégré dans ce monde ouvert beaucoup plus intéressant que la quête principale. Le début ça va, ils ont fait des efforts dessus, mais la fin, défaire le grand méchant, on le fait un peu parce qu’on sait qu’il faut le faire, pas parce qu’on se sent impliqué dans la quête, contrairement aux petites quêtes où on trouve tel campement de monstres qui attaquent les voyageurs innocents.

J’aurai bien aimé qu’il y ait un mode « pacifique », par exemple après la victoire sur le big boss, où l’on peut pourrait éliminer tous les monstres définitivement (dans le jeu ils respawnent à intervalle régulier) et juste se promener et faire toutes les petites quêtes.

J’ai vraiment énormément apprécié le jeu, forte recommandation.

A Night in the Woods

Jeu-vidéo publié par Finji. L’histoire d’une jeune américaine qui abandonne ses études à l’université et revient dans la maison familiale pour Halloween. Elle recommence à voir ses ami.e.s du lycée et à se promener dans sa ville natale.

L’histoire est très bien, très posée, y’a un grand mystère narratif à découvrir, mais le plus intéressant ce sont les petites interactions quotidiennes avec les habitants de la ville. Les personnages sont très bien conçus, avec des vies intéressantes et crédibles à la fois.

J’ai beaucoup aimé le design visuel du jeu aussi (notamment les séquences oniriques, très belles même si un peu lentes), par contre le game-play n’est pas incroyable. Le jeu est très narratif donc je pense que c’est difficile d’avoir une mécanique de jeu « efficace », mais là parfois y’avait vraiment du temps passé à juste marcher et aller du point A au point B, lentement (mon ordi n’étant pas très puissant, je pense que le jeu était un peu ralenti aussi donc ce n’est pas que de la faute du gameplay tbh).

Le jeu montre aussi que Mae souffre d’un trouble mental (type dissociation), puis que ce trouble est en fait lié à des événements surnaturels. Je suis pas trop fan de ce genre de procédés, il aurait à mon sens été plus intéressant de montrer que ses troubles mentaux existaient par eux-même et que par ailleurs il y avait du surnaturel (sur la piste duquel elle aurait pu tomber par hasard ou non en suivant les impressions venant de ses troubles, ou malgré la difficulté supplémentaires à distinguer réalité, surnaturel et hallucinations causée par sa situation, ou de façon totalement décorrélée…)

 

Kingdoms, de Raw Fury

Jeu vidéo de gestion de ressources en 2 dimensions et en pixel art. J’ai beaucoup aimé le design, mais moins le très faible contrôle qu’on a sur les péons. On a très souvent envie de leur filer des ordres fins parce que leur IA est pourrie, mais on peut pas. Bref, ça donne envie de jouer à AgeOf/Warcraft. Mais très joli design.

Universal Paperclips, de Decision Problems

Un jeu en texte (plus une illustration minimaliste sur la fin) où l’on incarne une intelligence artificielle qui gère une production de trombones. Une seule instruction : augmenter la production. Ce que l’on va s’employer à faire, par tous les moyens possibles. Comme souvent dans les cliqueurs, y’a pas grand chose à faire per se (on peut tenter d’optimiser la stratégie prise pour finir le jeu plus rapidement, ou paramétrer un autocliqueur pour améliorer ses clics, mais ça va pas beaucoup plus loin), mais ce qui est intéressant c’est l’histoire. Ici, le fait que si l’on donne une unique instruction à une IA sans mettre des barrières éthiques, ça peut potentiellement assez mal tourner…

Orwell, d’Osmotic Studios

Un jeu vidéo qui fait un peu penser à Papers, please. On joue l’élément humain chargé d’analyser des données et de les relier entre elles dans le système de surveillance globale type NSA d’un pays imaginaire. C’est assez linéaire mais l’histoire racontée est intéressante et le parti pris de la dénonciation du système est bien mis en scène.

Jeux vidéos

Mushroom11 : jeu de plateforme où on contrôle un champignon dont on peut détruire des cellules qui se régénèrent perpétuellement. Ça fait un mécanisme de déplacement et de résolution des énigmes original, et en plus les décors sont magnifiques (monde post-apocalyptique, on comprend pas tout à ce qui s’est passé mais ça à l’air grandiose et mystérieux). Bonne durée de jeu, fort sympa.

Minimétro : jeu de gestion de réseaux de transport dans différentes villes. Les stations apparaissent, avec différentes formes, et des passagers qui veulent se rendre à d’autres stations. Il faut créer des lignes pour permettre des déplacements efficace. On gagne des lignes, des locomotives, des wagons, des tunnels chaque semaine, et il y a de plus en plus de stations et de passagers, il faut tenir le plus longtemps possible sans que le temps d’attente à une station dépasse une certaine durée. Minimaliste dans la présentation, très simple à comprendre, super jeu.

The Swapper : Jeu de plate-forme/énigme dans un décor de SF : on est un astronaute dans un vaisseau spatial quasi abandonné, avec un swapper gun (bonjour Portal), qui permet de créer des clones de soi qui se déplacent exactement comme nous, et dans lesquels ont peut téléporter sa conscience. On peut collecter des logs sur son chemin pour apprendre ce qui s’est passé qui a conduit à la disparition de l’équipage du vaisseau. Très beaux visuels.

Invisible, Inc : (si vous vous demandez d’où vient cette frénésie de jeux vidéos, c’est la combinaisons du chômage et de l’achat pour 30$ d’un bundle qui contient une trentaine de jeux qui sont exactement du style que j’aime jouer et que mon ordi peut faire tourner. Life is good). Hors donc, Invisible, Inc est un jeu au tour par tour inspiré de XCOM mais axé sur l’infiltration plutôt que l’attaque frontale, avec des graphismes plus ludiques. Ça se passe dans un futur où les entreprises font la loi, on joue une agence d’espionnage qui attaque les corporations. C’est sympa, ça se joue bien, par contre après avoir fini la campagne en mode débutant, j’avais pas spécialement envie de la recommencer à l’identique avec juste une difficulté plus élevée.

Nuclear Throne : shoot-em up punitif en 8-bit se passant dans un désert post-apocalyptique. C’est tout con mais très dur et très prenant, avec des niveaux générés aléatoirement dont la difficulté peut grandement varier.

 

Firewatch, de Chris Remo

L’été 1986 d’Henri, nouvelle recrue du département de prévention des feux de forêt du Wyoming. J’ai beaucoup aimé. Les décors sont superbes (mêmes mis au minimum sur un ordi qui rame comme le mien), on peut se balader dans un grand bout de parc naturel. Le monde est relativement ouvert et les limites n’ont pas l’air forcées. La bande-son est magnifique et participe bien de l’ambiance du jeu. J’ai beaucoup aimé le fait qu’il y ait une ligne narrative complètement annexe que l’on découvre seulement à travers des messages échangés sur papier. Les interactions par radio avec Delilah sont très sympa. Le fait d’avoir des interactions avec un seul unique autre personnage et par audio seulement m’a fait pensé à Portal, mais la technique est utilisée très différemment dans les deux cas.

Syberia II, de Benoît Sokal

J’aime beaucoup l’univers et les graphismes, mais la jouabilité n’est pas top. Y’a quelques objets à trouver qui sont justes introuvables sans la solution, la lenteur de la traversée des screens devient rapidement frustrantes et y’a deux trois énigmes aux solutions un peu random. La présentation des Youkols est raciste tendance paternaliste (avec des accents ridicules et un langage cliché, alors que par ailleurs les développeurs leur ont inventé une histoire, une culture et une architecture cool). Je suis content de l’avoir fini mais deux trois points décevants, donc.