Archives de catégorie : Terre de France
Pochoirs
Il y avait des tags haineux autour de l’église où doit avoir lieu la cérémonie en mémoire de mon père. Avec quelques ami⋅e⋅s nous sommes allez les recouvrir d’un message plus inclusif et aimant. (On n’a taggué qu’au dessus des pochoirs précédents qui étaient tous sur le sol, on n’a absolument pas dégradé les murs de l’église ou d’un autre bâtiment, je précise, sait-on jamais).
Luxembourg
Promenade au Luxembourg avec ma famille, par une belle lumière d’hiver (permise par la nappe de pollution sur la ville, certes).
Clos des Capucins
Une promenade sur les hauteurs autour de Grenoble avec OC.
Perte.
Mon père est mort le 29 novembre. J’étais à Grenoble, théoriquement pour trois semaines, pour me faire des contacts et chercher un emploi sur place. Je suis revenu par le premier train quand mon frère m’a appris la nouvelle. Je n’arrive pas encore a vraiment réaliser, pour le moment. J’alterne des phases de pleurs et des phases où ça va, mais j’ai toujours le réflexe de me dire que je pourrais lui parler de quelque chose, lui demander de l’aide sur un point. L’idée que je ne pourrai plus jamais lui parler est simplement horrible. « Plus jamais » est une notion inconcevable.
Depuis qu’il avait un ordiphone, mon père faisait beaucoup de photos, et il avait un bon œil pour ça. Je lui avait plusieurs fois dit de mettre ses photos sur un blog ou une plateforme quelconque. Nous avions même créé le blog ensemble (Le Photograffeur), il m’avait dit qu’il travaillait à un premier article (un truc qui partait dans tous les sens avec n références à la mythologie, je lui avais conseillé de commencer beaucoup plus simple). Le projet n’a jamais abouti, le blog est resté vide à l’exception de la photo d’en-tête que nous avions téléversé ensemble. J’ai récupéré environ 3000 photos sur l’ordinateur familial, je vais faire le tri et les mettre en ligne, soit sur ce blog soit sur celui qui aurait pu être le sien.
Depuis que j’ai appris sa mort, j’ai envie de documenter les choses, les moments, de ne pas laisser se perdre les sensations, les impressions, les ressentis. J’avais déjà cette envie avant, sinon je ne tiendrai pas un blog, mais c’est devenu beaucoup plus présent d’un coup. Peut-être que c’est banal à la mort d’un proche, mais j’ai vraiment peur de laisser échapper les choses. J’ai pris des photos dans le train en me disant que c’est des photos qu’il aurait prises lui.
Portes de Beaumarchais
Détail de quelques portes du boulevard Beaumarchais et de celle de l’hôtel d’Ameras.
Près des Blancs Manteaux
Pareil que pour le passage Saint-Sébastienn, j’y suis passé une première fois de nuit, puis à nouveau de jour pour faire des photos plus satisfaisantes.
Quai de Tournelle
Ballade sur le quai de Tournelle.
Deux photos du passage Saint-Sébastien qui n’avaient pas trouvée leur place dans l’article précédent :
Et sur le chemin entre le passage Saint-Sébastien et la rue des Blancs Manteaux :
Passage Saint Sébastien
Œuvres dans le passage Saint-Sébastien. J’y étais passé de nuit avec louis à l’issue de la projection de Mademoiselle à laquelle j’avais assisté, mais les photos ne rendaient rien. Une nouvelle visite de jour à été plus satisfaisante.
Tréfonds, 45
Soirée posée avec Stram et louis. Repas, sieste, un peu de relevé cartographique, la trouvaille et la dépose de quelques tracts et la rencontre de joueurs de didjeridoo.