Archives de catégorie : Pyrénées-Atlantide

GR 367 – Sentier Cathare

Deux jours de randonnée solo sur le GR 367, au départ de Port-la-Nouvelle. À la base j’avais prévu de randonner un peu plus longtemps, mais je pense que j’avais vu un peu trop ambitieux. Je ne sais pas si les étapes sont surdimensionnées pour quelqu’un en autonomie complète ou si c’est moi qui était en petite forme, mais à la moitié du second jour j’étais au bout de ma vie, ça s’est réamélioré un peu dans l’après-midi mais j’ai décidé de pas tenter le diable et j’ai visé un bus qui repartait pour Narbonne le lendemain matin.

Bref, aux problèmes d’endurance près, c’était une jolie rando. Très beau début, avec une montée au dessus du niveau de la mer, passage par d’anciens blockhaus puis entre des éoliennes, redescente dans la plaine depuis le plateau, passage sous une autoroute, visite de Roquefort-des-Corbières, puis des montées descentes dans les barres rocheuses avant d’arriver à Durban.

Second jour, montée à la Vierge de Récaoufa, passage par plusieurs plateaux et collines, on évite les grands axes (enfin grands pour le coin) pour rester sur des petits sentiers ou des routes forestières. J’ai coupé avant d’arriver au chateau d’Aguilar, qui avait l’air joli, mais trop fatigué j’ai rattrapé la départementale pour faire du stop jusqu’à Tuchan, où j’avais repéré qu’il y avait un bus pour Narbonne le samedi matin.

Samedi, bus donc, puis rapide visite de Narbonne (centre-ville, extérieur de la cathédrale) avant d’attraper le train pour Toulouse.

Côté matériel, j’avais investi dans une tente une place dont je suis content, très légère, nécessite des bâtons de marche pour faire office de structure portante, tient bien le vent (ça a beaucoup soufflé la première nuit). J’avais aussi pris mon Reflex, mais une fois de plus 2/3 des photos sont à jeter pour des questions de focus (indépendamment de la météo un peu maussade) – cf ci-dessous pour une partie du tiers restant. Faut vraiment que je prenne le temps de l’apporter à un réparateur ou d’investir dans du nouveau matériel (mais ça coûte si cher le matos photo… >_<)

#complotsFaciles
#complotsFaciles
Chemin
Éolienne !
Éolienne de profil
Vue sur la plaine et l’autoroute
Depuis Roquefort-des-corbières
Plateau et éoliennes
Château de Durban
Ligne d’éoliennes
Ancien tracteur
Château d’Aguilar

Randonnée côtière Hendaye-Guéthary

Randonnée le long du sentier côtier entre Hendaye et Guéthary. L’espace naturel protégé à la sortie d’Hendaye est très beau, mais après le sentier longe la route sur de grande portion, c’est pas la randonnée la plus « plongée dans la nature que j’ai jamais fait (typiquement celle au Jaizkibel de l’autre côté de la frontière donne largement plus cette impression) . Mais on voit beaucoup l’océan, on traverse Saint-Jean-de-Luz et Guéthary qui sont jolis, on voit des plages et des montagnes en arrière-plan.

Photos un peu perraves au tel pour illustrer un peu quand même.

Espace naturel protégé, Hendaye, et montagnes en arrière-plan
Plage entre Hendaye et St-Jean-de-Luz
Les deux jumeaux, Hendaye
Baie de Saint-Jean-de-Luz

Entre fauves, de Colin Niel

Roman français de 2020. Martin est agent du parc national des Pyrénées, obsédé par la Nature et farouchement anti-chasse. Apolline est chasseuse à l’arc, fille d’un notable palois, et en partance pour la Namibie pour y chasser un lion classé animal problématique. Komuti est un éleveur himba, dont le troupeau a été décimé par le lion en question. Leurs trois vies vont se croiser dans une narration qui fait des allers retours temporels pour raconter en parallèle la chasse du lion par Komuti et Apolline, et l’identification d’Apolline par Martin à partir d’une photo de sa chasse postée sur les réseaux sociaux.

J’ai bien aimé. J’avais peur que ce soit assez cliché au début, mais la narration propose plusieurs fausses pistes, donne en parallèle le point de vue des trois personnages (et ce qu’ils s’imaginent les uns sur les autres) et les fait évoluer. L’empathie qu’on peut avoir pour le personnage de Martin au début s’évapore au fur et à mesure du roman. C’est écrit un peu comme une murder (et comme une tragédie, pour un sous-plot qu’on voit venir de loin mais qui marche bien dans le style He who fights monsters…).

Randonnée au col de Jou

Randonnée dans les Pyrénées Orientales au moment de la bascule entre « six mois de sécheresse » et « chutes de neige abondante. Résultat, on a eu des paysages très différents à la montée et à la descente. Nuit passée en cabane forestière non gardée, montée un peu plus haut le matin une fois les chutes de neige calmée, déjeuner dans un autre refuge, puis redescente.

Le refuge à notre arrivée
Même pas 24h plus tard
L’intérieur du refuge
Le matin

Randonnée aux étangs de Bassiès, 2e jour

Seconde journée de la randonnée aux étangs de Bassiès. Départ du refuge, montée sur les crêtes pour une boucle jusqu’à la voiture. On a croisé un troupeau avec deux bergers, trois patous et deux chiens rabatteurs vers la fin de journée, on est restés loin. Retour à la voiture à 18h et quelque, puis retour sur Albi.

Brèche
Vue depuis les crêtes – étang de Garbet au premier plan
Le col et son plateau
Les teintes automnales sont déjà là…
Retour sur le plateau de Coumebière

Randonnée aux étangs de Bassiès, 1er jour

Randonnée avec bivouac aux étangs de Bassiès, en Ariège près d’Aulus-les-Bains. Un endroit où j’ai réalisé être déjà allé, mais pas dans la même configuration. Là on était 3, P. et C. et moi. Départ du plateau de la Coumebière. Première journée assez courte car on a mis énormément de temps à se mettre en route, nuit sous tente, seconde journée bien longue. Très beau temps tout du long.

Abreuvoir
Premier plateau
Vue sur les étangs depuis le col de Bassiès
Depuis le refuge

Randonnée autour de Pont d’Espagne (5/5)

Dernier jour pour de vrai, et très peu de photos pour aller avec parce que mon téléphone avait définitivement rendu l’âme à ce point. On fait nos adieux à H. et N. le matin. Elles partent vers Panticosa, nous on retourne côté français. N. propose de réparer mon short avec son gaffer spécial réparation de tente, et ça fonctionne super bien, le short tiendra le dernier jour de rando, la session d’escalade derrière et est toujours en état à ce jour.

Après les adieux, on prend le chemin du col de la Pierre Saint-Martin, ce qui nous permet de faire une boucle pour revenir à pont d’Espagne plutôt que de retracer notre chemin à l’identique. En plus le col est plus bas que celui de la Fâche, c’est tout bénef.

Le col est certes plus bas, mais du côté français il faut attaquer un gros pierrier qui nous amène à 2500 au col de Cambalès. La montée est raide, mais constante. Après une pause au col, on redescend de l’autre côté toujours dans le pierrier. Les blocs sont beaucoup plus gros et on perd au bout d’un moment la trace des cairns. Mais après un peu de repérage sur la carte et dans le paysage, on repère finalement le sentier qui part en balcon à flanc de montagne. Un peu de backtracking et nous revoilà sur la bonne trace. On redescend vers les lacs de Cambalès, où l’on fait baignade puis repas sur les pique-niques achetés au gite la veille. La briquette de jus de fruits fait plaisir.

Reprise de la redescente jusqu’au refuge de Wallon Marcadau. Rebaignade, puis on attaque la descente de la vallée du gave de Marcadau. La fin est longue, pour arriver jusqu’au chalet de la Clot. Petite bière, appels téléphoniques pour donner des nouvelles aux familles maintenant que l’on a de nouveau du réseau, puis on monte la tente au site de bivouac.

Le lendemain matin, descente à la voiture. On pose le matériel de bivouac, récupère celui d’escalade. Retour à la tente, qu’on laisse sécher une heure de plus, et dix minutes de marche jusqu’au site d’escalade proprement dit. Petite voie en 4 en tête pour tous les deux pour s’échauffer. Je redescend récupérer la tente, un mot des garde du parc pour dire qu’on a dépasser l’heure officielle (c’est 9h, il est presque 10h).

Retour à l’escalade, on fait du V et du V+. P. attaque une 6a, bloque, demande aux voisins de poser la dégaine du dernier point à la perche. Il réussit à passer la voie. De mon côté, je fais une tentative et constate qu’on est clairement au dessus de mon niveau. On assiste aussi à une démonstration par contre-exemple de toutes les mauvaises habitudes en escalade, un père de famille qui grimpe sans avoir actualisé ses mesures de sécurité depuis 20 ans. Petite tension quand une grimpeuse plus compétente lui explique comment éviter de se mettre gravement en danger.

Enfin, c’est l’heure du retour. Passage voiture, achat d’une tourte aux myrtilles à Cauterets, puis trajet vers Albi et fin des vacances…

Lac de Cambalès…

Randonnée autour de Pont d’Espagne (4/5)

Quatrième et dernier jour. On range la tente, on descend tranquillement depuis le lac d’Arratille. Objectif, le refuge de Wallon-Marcadau, puis descente de la vallée du gave de Marcadau pour retourner à pont d’Espagne. En chemin, on s’arrête pour cueillir des framboises sur un buisson au bord du chemin. On est rejoint par deux randonneuses espagnoles intéressées elles aussi par les framboises et qui nous demande si on va aussi au refuge de Respomuso. On répond qu’on rentre à Pont d’Espagne. Poursuite de la descente, on se pose à Wallon Marcadau (le refuge est fermé pour rénovation, mais la vue est belle). On sort les barres énergétiques, on regarde la carte. On se dit qu’on a encore à la fois de la bouffe et du temps, et que ça pourrait être cool de faire un jour de randonnée en plus. On n’avait pas envisagé le côté espagnol de la carte jusqu’alors, mais de fait l’aller-retour à Respomuso semble possible, et il y a plein de lacs qui ont l’air sympa. Les espagnoles arrivent et vont se baigner, on leur demande si on peut prendre de la nourriture en refuge sans avoir réservé côté espagnol aussi (pour être sûrs d’avoir de la marge, sinon on était un peu juste), elles confirment. On décide définitivement de changer notre plan et de partir côté espagnol. On s’enfonce donc dans le fond de vallée pour aller chercher le col de la Fâche. Ascension un peu raide, mais moins pire que la veille. Presque arrivés en haut, on croise d’autres espagnol qui nous disent que la grande Fâche (3005m, juste à côté du col) c’est « muy facil ». On se dit que tant qu’à y être, autant faire l’ascension. Pendant qu’on déjeune, nos deux compagnonnes de rando nous rattrape et nous demande si nous aussi on monte à la Grande Fâche. Bon bah décidément, c’est acté. On finit notre repas, P. répare sa chaussure qui commençait à se déliter, puis on attaque le dernier bout de l’ascension jusqu’au col. On y retrouve les Espagnoles, dont on apprend les noms (H. et N.). On laisse les sacs au col et on attaque tous ensemble la montée. « Muy facil », tu parles. Certes, pas besoin de matériel, mais il faut beaucoup mettre les mains, et c’est très raide. On discute, H. et N. parlent couramment français, P. se débrouille en espagnol, et on interjecte un peu d’anglais au milieu. On arrive enfin en haut, et l’orage aussi. Là, on en mène pas trop large. On fait une photo en 2-2, puis on attaque la redescente pendant que la pierre n’est pas trop trempée. On fait tous bien bien gaffe, et finalement l’orage ne s’avère pas trop violent (un peu de pluie, un peu de grêle, mais pas de gros volumes et pas d’éclair à proximité). On se retrouve au col, content d’être tous encore vivants. Descente de la vallée de Campo Plano, très belle. C’est un peu plus construit (barrages, murs, socles mystérieux d’installations disparues depuis) que côté français. On arrive enfin à Respomuso, en même temps que le second orage. Des espagnols qui me demandent comment j’ai totalement déchiré mon shorte comme ça. « Era un oso. »
Tortilla et bière sur place, puis on repart chercher un bivouac. On le trouve au bord d’un lac sur l’autre rive duquel une palanquée de scouts espagnols se sont installés. Montage des tentes, baignade, repas commun, on partage une bouteille de vin achetée au refuge, puis dodo.

Sur le chemin du col de la Fâche
Depuis le sommet de la grande Fâche
Pente de la grande Fâche et orage
Vallée de Campo Plano depuis la grand Fâche
Petit lac dans Campo Plano
Campo plano toujours
Lac de respomuso
Depuis le GR 11

Randonnée autour de Pont d’Espagne (3/5)

Troisième jour, on quitte C. après le petit déjeuner, elle redescend dans la vallée. De notre côté, ascension du petit Vignemale (3032m) depuis le refuge de Bayssellance sans les sacs pour commencer la journée. Vue à pic sur le névé en dessous et le glacier qui monte au grand Vignemale. Puis redescente vers le refuge, récupération des sacs, et descente vers le refuge des Oulettes de Gaube. Déjeuner avec les pieds quasi dans l’eau (quasi, parce que c’est de l’eau qui vient directement du névé, elle n’est pas trop à température agréable). On emprunte ensuite le chemin du col des mulets, pierrier bien raide à la montée, puis chemin en balcon dans un pierrier géant côté espagnol, jusqu’au col d’Arratille. Là, redescente tranquille jusqu’au lac d’Arratille où l’orage arrivant sur nous, on plante la tente assez tôt. Discussion avec les autres bivouaqueurs, dîner tranquille lors d’une accalmie, puis nuit assez longue.

Depuis la crête qui monte au petit Vignemale
Le refuge de Bayssellance et les sommets autour
Depuis le sommet du petit Vignemale
Vers le lac de Gaube
Depuis le refuge des Oulettes de Gaube
Pierrier côté espagnol
Vue depuis le col d’Arratille

Randonnée autour de Pont d’Espagne (2/5)

Second jour de randonnée. Réveillé par un cheval qui tentait de manger la tente, je l’éloigne pendant que mon comparse continue à dormir tranquillement. Je tente de réparer mon short, donc la jambe droite se déchire de plus en plus. P. m’annonce qu’il a du fil et une aiguille, mais il s’avère qu’il n’a que du fil. Je lui taxe deux épingles à nourrice à la place et rafistole la béance (ce ne sera pas très efficace, je passerai toute la rando à repositionner les épingles une fois qu’un mouvement un peu trop ample aura déchiré le tissu autour de l’épingle).
Rejoints par C. à 9h, on se met en route vers le lac d’Estom en fond de vallée, puis on commence à monter vers le col d’Arraillé, une montée plutôt intense. On voit quelques isards au passage, mais de loin. Redescente du col vers le lac d’Arraillé où l’on mange alors que de premières gouttes de pluie se mettent à tomber.

Enfilage des sursacs et des k-ways avant de se remettre en route vers le refuge de Beyssellance. Intensification de l’orage jusqu’à avoir un peu de grêle, mais une fois le col passé on redescend rapidement vers le refuge. Sur place, petite bière de récompense, discussion avec Gaëlle et Mathieu qui font (séparément) des boucles qui les mènent vers Gavarnie. Belle vue depuis le refuge sur la brèche de Roland, mais l’orage (et la non-étanchéité de mon k-way) a fait prendre l’eau à mon tel, limitant de façon random ma capacité à prendre des photos.

Installation de la tente lors d’une accalmie, puis repas tranquille et nuit sous l’orage qui devient bien intense vers 23h30 puis se calmera avant le lever du jour.

Sur le chemin du col d’Arraillé
Vue vers le col
L’orage qui vient depuis le col
Sous l’orage