Randonnée le long de la Garonne pour profiter du jour férié. Le départ était à 20 minutes de vélo de chez moi, sans doute une des randonnées que j’ai fait les plus proches de chez moi. Toute la partie proche de la Garonne était assez belle, avec des coins qui faisaient vraiment sauvage alors qu’on est encore très largement dans l’agglomération toulousaine.
Retour dans la vallée d’Orlu, après la rando faite il y a quelques années avec Stram. Deux jours de randonnée en duo, en partant de l’Hospitalet-près-l’Andorre et en arrivant à Ax-les-Thermes (qui ont le bon goût d’être sur une ligne de train directe depuis Toulouse). Montée de l’Hospitalet au refuge des Bésines puis suivi du GRP tour des Pérics pour rejoindre le refuge d’En Beys. Entre les deux refuges, nous nous retrouvons rapidement dans la neige, où personne n’a fait de trace avant nous. Ça fait une randonnée assez physique, même si on ne s’enfonce que de 20-30 cm, il faut faire le repérage de l’itinéraire dans un paysage où la plupart des balises sont sous la neige, ainsi que le sentier. On aura marché la première journée de 10h30 à 20h30, et on arrive fort claqués au refuge d’En Beys. Au vu des températures, on choisit de dormir au refuge plutôt que sous la tente. Je découvre au passage que mon camelback s’est consciencieusement vidé dans mon sac, épargnant par chance mon sac de couchage mais imbibant intégralement toutes mes fringues de rechange. Ambiance.
Le lendemain, journée beaucoup plus tranquille, nous redescendons d’En Beys via le parking de Fanguil puis des Forges d’Orlu. Déjeuner à Fanguil, puis peu après les Forges nous réussissons à nous faire prendre en stop par une curiste qui rentrait à Ax. Prise d’un billet de train au guichet de la gare (ça doit être le premier billet physique que je prends depuis 10 ans), puis bière en attendant le train. Retour à Toulouse vers 18h30.
Photos prises au tel donc qualité années 80.
Pic des BésineillesPic des Bésineilles, de plus prochePic des Bésineilles toujours, autre angle et plus de neige
Et quelques photos prises par mon comparse (M) :
Yours truly au milieu de la vallée menant au lac d’En BeysOmbre et lumière
Courte randonnée faite avec deux colocs, agrémentée d’une récolte de châtaignes. Je ne connaissais pas le coin mais j’avais entendu parler de la passerelle plusieurs fois. Pas énormément de dénivelé (moins de 300m), mais c’était joli (couleurs automnales) et ça faisait du bien de sortir de la ville.
Randonnée réalisée en octobre 2023. Seconde randonnée sur ce tracé, mais cette fois-ci elle a inclut l’ascension du Valier. Photos en partie de moi, en partie de d’autres participant.es à la randonnée.
Après la randonnée internationale, une petite randonnée à la journée (et sans les sacs !) pour finir le séjour. Une boucle au départ de Sem, au dessus de Vicdessos. D’abord sur les traces des anciennes mines du village, puis vers le pic de Rizoul pour une belle vue plongeante sur la vallée et les sommets alentours
Sentenac depuis les hauteurs de SemAttention (dino-)dangerpanneau et fleursDepuis le pic de Rizoul
Dernier jour. Départ du refuge des Fonts, montée sur la crête entre les vallées d’Ordino et de La Massana, puis descente vers les étangs de l’Angonnella, avant de remonter sur la crête puis d’aller chercher (sur un pierrier et dans le brouillard) le port du Rat pour repasser en France, où ce fut ambiance brouillard puis plafond de nuage jusqu’à l’arrivée à l’étang de Soulcem.
station de ski andorraneLe refuge des Fonts perdu au milieu du paysagefleurstructure mystérieuse sur la crêtecrêtevue sur l’Andorre (La Massana et Ordino, a priori)VautourÉtang intermédiaire de l’AngonellaSommets et brumeAutre ambiance côté français
Jour 2, du Pla de Lo Mercat au refuge des Fonts. Très joli passage en forêt avant de rejoindre le GR 11 côté espagnol. Montée tranquille sur le GR vers le refuge de Baïau, avant de descendre manger au lac. À la fin de la pause repas, erreur d’orientation, nous grimpons jusqu’au port de Médécourbe au lieu du port de Baïau. Nous ne nous apercevons de notre erreur qu’après être largement redescendus côté andorran, mais il s’avère que cette erreur nous fait gagner du temps sur notre itinéraire. Passage par le refuge du Pla de l’Estany avant de remonter jusqu’au refuge des Fonts où nous nous arrêtons pour la nuit (et faisons un feu dans la cheminée pour remplacer notre brûleur absent).
Pla de lo mercatMontée vers le col de MédécourbeRefuge et étang de BaïauÉtang ForcatsVue sur la vallée de La MassanaMer d’herbeCascade
Trois jours de randonnée dans les Pyrénées, passant en France, Espagne et Andorre, au départ de l’étang de Soulcem. Nous étions trois, Stram, P. et moi. Un petit souci quand le soir du premier jour nous nous sommes rendus compte que le brûleur et la bouteille de gaz emportés n’étaient pas compatibles, mais on a réussi à gérer la situation. Premier jour avec beaucoup de montée et un fort vent de face constant, c’était assez éprouvant. En conséquence, nous n’arrivons pas du tout au refuge de Baïau comme prévu à la fin de la journée, mais au Pla de Lo Mercat, 3h en retard sur les temps annoncés. Nous sympathisons avec des Bretons qui campent un peu plus bas et nous dépannent d’un brûleur, permettant de finir cette longue journée sur un repas chaud.
Étang de Soulcem vu d’en hautTente au pla de lo mercat
Levés vers 8h le second jour, une grasse mat selon les standards randonnesques. On est un peu plus bas que le premier jour, moins dans la caillasse (par moments) et donc on voit plus d’animaux, des isards et des marmottes principalement, des choucas, un troupeau de moutons et quelques rapaces aussi.
Après un petit déjeuner et un rangement rapide du bivouac, on descend un peu pour récupérer de l’eau (nos réserves étaient vraiment basses après le petit-déjeuner). On dissimule les sacs pour faire un aller-retour qui nous permet de voir de plus près le canyon d’Ordessa sans s’engager sur la vire des fleurs (on a beaucoup hésité, mais ça aurait fait une trop grosse journée).
Après un passage par (et un déjeuner au) lac de Salarons (à sec), on attaque la montée vers le col d’Escuzana, puis une montée sans les sacs au pic de Mondarruego avoisinant (2845m). Retour vers la France par la vire d’Escuzana (qui nous console de celle des Fleurs), puis par le col de Gabietou. Retour aux voitures, puis covoit de Lourdes à Toulouse.
MarmotteIsard bondissantIsardsIsard sur la crêteLe canyon d’OrdessaVue sur le DoigtVire des fleurs depuis le pic de MondarruegoGenets depuis le pic de MondarruegoVire d’EscuzanaChoc des couleurs Aiguilles au col de GabietouRetour vers le port de Boucharo