La Théorie de la Tartine, de Titiou Lecocq. Roman sur l’émergence de l’Internet grand public et son impact sur trois précaires en 9 ans. C’est intéressant, on retrouve pas mal de bout de la vie de l’auteur (je suis son blog) et c’est globalement bien vu. Et c’est prenant, je l’ai lu en deux jours.
Security in a box, de Tactical Technology Collective et Frontline. Un guide de sécurité informatique à destination de tous publics, mais principalement les ONG et défenseurs des droits. Reprenant les concepts de la base sans rentrer dans les détails techniques mais en proposant des solutions libres et simples. Utile pour remettre à plat les notions.
Paris sans le peuple d’Anne Clerval. Reprise de la thèse de l’autrice sur la gentrification de la capitale. Ça aborde à la fois les acteurs, les phénomènes géographiques, la réaction de la municipalité, l’inscription dans les rapports de classe parisiens. Passionnant, ça m’a donné envie de lire plus de géographie radicale.
Soumission de Houellebecq. Vomitif comme prévu. Il a l’air de n’absolument rien comprendre aux rapports humains, conséquemment il est à peu près impossible d’avoir de l’empathie avec le narrateur, et politiquement c’est puant. Yay.
Black-Out de Connie Willis. Des historiens de 2062 retournent dans le temps pour observer différents aspects de la Seconde Guerre Mondiale. J’aime bien les livres de Connie Willis, l’ambiance et les intrigues (malgré leur lenteur incroyable), mais franchement, là on a vraiment l’impression que les historiens partent dans le passé les mains dans les poches avec absolument aucun plan de secours si les choses tournent mal, c’est assez aberrant pour me sortir souvent du bouquin.