Roman de fantasy français en 2 tomes, parus en 2016 et 2019. On est dans le même univers que dans La Ville au plafond de verre, mais pas dans le même pays ni la même époque. Nous sommes en Slasie, un pays féodal où la famille ducale des Spadelpietra va marier l’héritier du titre à la famille royale. Les Spadelpietra sont des modèles de vertu : adulés par le peuple, ils ont mis fin à la corruption qui était le lot des familles nobles jusqu’ici. Dépensant sans compter pour construire des moulins, des fontaines, des relais de poste, il semble pourtant qu’une partie de la famille est prête à mettre toute cette image publique aux orties pour mettre la main sur l’auteur de tableau qui semblent terrifier les chefs de famille. En parallèle, les clans austrois, des ingénieurs et artistes nomades, accueillent un peintre qui a dû quitter le monastère qui l’hébergeait en catastrophe, et découvrent que certains secrets de leur art semble avoir été découverts par des populations sédentaires, remettant en cause l’équilibre des pouvoirs entre les différents royaumes et nations où ils voyagent…
C’était assez cool, j’ai bien aimé le lire après La Ville… et avoir une autre visions sur le dynamon et ses usages. L’univers est original et bien construit, on s’y plonge vite. La résolution est assez rapide, mais c’est toujours un truc compliqué à faire dans de la fantasy un peu épique. A part ça, on arrive bien à s’y retrouver dans toute une galerie de personnages bien caractérisés, la géographie est relativement claire, les mécanismes « magiques » originaux et clairs.
Recommandé si vous aimez l’epic fantasy à la sauce Renaissance avec une touche de steampunk.