Mandy, de Panos Cosmatos

Film horrifique de 2018. Il bénéficie d’un visionnage avec le moins d’informations possibles je trouve, j’ai bien aimé, TW horreur, mort, vengeance.

1983, un coin rural d’Amérique. Mandy et Red vivent tranquillement dans une maison vitrée au milieu des bois. Ils s’aiment, ils ont des petits boulots, Mandy lit de la fantasy et en dessine. Son chemin va croiser celui d’une secte de psychopathes, dont le leader va décider qu’elle doit devenir sa nouvelle conquête. Kidnappée et droguée, Mandy trouve quand même les délires grandiloquents du gourou parfaitement ridicules et lui fait savoir. Pour se venger il la tue devant Red, qui va se lancer dans une vengeance méthodique, alors que l’environnement du film devient de moins en moins réaliste et de plus en plus similaire aux dessins et lectures de Mandy.

C’était assez perché. Le scénario en soi est assez direct, c’est un revenge movie, mais la façon dont c’est filmé, les jeux avec les éclairages, les longs plans fixes où il se passe pas grand choses, les distorsions de l’image et la mutation progressive des décors du film en font un film unique. Je l’ai vu en n’ayant vu que des images des 20 premières minutes et aucune idée du scénario au delà de « c’est de l’horreur », du coup belle claque cinématographique. C’est un film de genre assumé jusqu’au bout. Mention spéciale à la pub pour le Cheddar Goblin et au combat de tronçonneuse. J’aime beaucoup aussi comment le personnage du gourou est assez subverti par le regard que posent Mandy et Red dessus : tout son discours grandiloquent leur passe totalement au dessus, ils le voient comme le mec pathétique qu’il est, son trip de grand méchant ne fonctionne pas du tout.

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