Essai à mi chemin entre la géographie et la littérature. L’auteur détaille les différentes façon d' »entrer en paysage », ie de percevoir et transmettre des paysages, en s’appuyant sur sa propre expérience et sur des figures littéraires emblématiques.
C’était intéressant mais je ne saurais pas trop le résumer, tbh. On n’est pas dans une approche très factuelle type essai, l’auteur parle beaucoup de ressenti et mobilise des anecdotes personnelles. Il détaille différents types d’approches du paysage : par la géologie, par la géographie scolaire ou académique, par le ressenti personnel (avec tout un passage sur sa perception changeante du paysage pyrénéen perceptible depuis les lieux où sa famille partait en vacances puis des randonnées et ascensions qu’il faisait avec ses frères.), par les descriptions littéraires de paysages réels ou imaginaires, et la comparaison que vont en faire les lecteurices avec le paysage réel du lieu mentionné ou avec leurs propres références paysagères.
L’auteur s’attarde sur les différents moyens de déplacement et sur comment la vitesse modifie la perception des paysages, que ce soit les lignes directrices dégagés ou juste la capacité à percevoir des détails.
J’ai beaucoup aimé toute la première partie qui parle plus spécifiquement de son expérience de la montagne et de ses paysages, avec la mention des montagnes comme des tiers-lieux qui ne sont pas assignés à une fonction et dépaysent par rapport au cadre quotidien, à la fois par cette non-fonctionnalité et par les points de vues que permettent les sommets, sans comparaison dans d’autres cadres géographiques