Roman policier anglais.
Le narrateur se réveille amnésique dans une forêt. Il va revivre 7 fois la même journée dans le corps de sept personnes différentes, toutes présentes dans un manoir isolé où un meurtre va avoir lieu, et doit comprendre qui a commis le meurtre, sans quoi il devra recommencer après avoir perdu tous ses souvenirs. J’ai bien aimé le côté enquête convolue avec les révélations successives.
L’explication de « pourquoi est-ce qu’il va revivre 7 fois la même journée » ne sert qu’à introduire le mécanisme, qui fait très jeu vidéo dans l’idée (et marche assez mal dès que tu y réfléchis 30 secondes). Le mécanisme en soi est intéressant mais il aurait pu être mieux exploité que dans cette enquête là, qui est détachée de tout élément réel, de par le côté « manoir isolé qui représente n’importe quelle enquête à la Agatha Christie » : les personnages sont des archétypes, avec un passé en papier dès que ça ne concerne pas directement l’enquête.
La boucle temporelle est relativement intéressante mais probablement compliquée artificiellement par l’ordre dans lequel la narration la présente (et bon, y’a le problème de la boucle qui a des points fixes par moments et où on peut faire dévier le temps à d’autres).
Une réflexion sur « The Seven Deaths of Evelyn Hardcastle, de Stuart Turton »