Film français de 2018. Professeur remplaçant dans un collège privé, Pierre Hoffmann se retrouve confronté à une bande d’élève de troisième « précoces ». Toujours ultra sérieux, détachés des autres, soudés en un petit groupe, ils braquent le reste du collège mais sont encensés par l’équipe enseignante ravie de la réputation d’excellence qu’ils apportent au collège. Pierre se retrouve rapidement en conflit avec la bande qui refuse l’intervention des adultes quand l’un d’eux se fait frapper par un autre élève du lycée. Sur fond de canicule, la tension va grandissante alors que Pierre découvre des films enregistrés par la bande.
L’ambiance est lente et certains dialogues sont un peu forcés, mais j’ai bien aimé l’ambiance. Les 6 gamins lucides sur l’effondrement qui vient sont intéressants, mais on ne comprend pas trop leur objectif : au début ils ont l’air de s’entraîner à survivre dans un monde brutal, puis ils partent en trip suicide collectif ? Ou alors c’est Pierre qui interprète mal leur plan ? La fin où – malgré leurs conclusions erronées sur le comportement qu’ils doivent adopter – les enfants avaient raison sur leur diagnostic du monde rappelle la fin de Take Shelter, un autre film sur les catastrophes à venir, que j’aime beaucoup.