Roman français de 2024. Lors de sessions de psychothérapie prescrites dans le cadre d’une obligation de soins, Paul raconte à son psy sa relation avec son père, qu’il considère comme l’incarnation du mal, et comment les actes de ce père l’on conduit à lui tirer dessus… après sa mort. Le livre se passe en 2031, dans un Toulouse où le changement climatique a mené à des pluies persistantes, mais ce n’est pas de la SF pour autant, les pluies sont plus le reflet de l’état intérieur du personnage. On suit la jeunesse, l’adolescence et l’âge adulte de Paul, et les diverses actions de son père, qui sont à chaque fois d’une méchanceté mesquine : ce n’est jamais en mode génie du mal, mais c’est toujours de la cruauté gratuite envers Paul, sa mère ou des gens randoms, une vie au service de la banalité du mal et à se faire du fric avec des combines minables à base de médicaments périmés revendus sous le manteau. Paul en ressort bien dysfonctionnel mais attachant, travaillant dans l’entreprise maternelle de housses mortuaires et ayant pour seules relations affectives des chiens.
Le roman était sympa, mais je n’ai pas été transporté non plus.