L’affaire Jane Eyre, de Jasper Fforde

Roman anglais. Dans un univers alternatif l’Angleterre est une République depuis la fin de l’occupation allemande et le royaume Uni n’existe pas. Une multinationale shady, le groupe Goliath, a participé à la reconstruction du pays et y a gagné moult avantages légaux, et une trentaine de services spéciaux et secrets gèrent des menaces allant de la lycanthropie au voyage dans le temps, en passant par les atteintes au patrimoine littéraire national. L’héroïne travaille dans ce dernier service, où elle va affronter un méchant très très méchant pour le plaisir d’être méchant, qui devrait être normalement le problème d’un service plus haut dans la hiérarchie, mais qui grâce à un dispositif technique, menace d’aller kidnapper et tuer des personnages de romans classiques (de Dickens ou de Brontë).

Ces prémices étaient intéressantes, mais j’ai trouvé le style très plat (peut être là faute de la traduction mais je ne suis franchement pas sûr), le personnage principal relou et les rebondissements poussifs. Franchement un perso principal flic, qui aime son père, pleure son frère mort à la guerre (ou elle a servi aussi), et qui n’arrive pas à oublier son béguin d’il y a 10 ans, très peu pour moi.

À éviter.

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