L’histoire croisé d’un assistant parlementaire un peu veule et d’une hackeuse qui plonge dans la paranoïa suite à l’arrestation de son compagnon.
Le livre revient sur les actions des Anonymous, sur la captation de l’image des hackers par des firmes d’infosec, sur le harcèlement et flicage numérique des femmes par des hommes violents, et sur l’impact du mouvement des Gilets jaunes et de l’élection de Macron sur la vie politique française.
Je n’ai pas pas été transporté, l’écriture sonne un peu articificielle. La ligne narrative d’Antoine souffre de la comparaison avec La Tannerie, qui traite mieux des sujets similaires ; celle de L fait très « les hackeurs racontés par qq qui ne connait pas le milieu » – même si la description est correctement documentée, on sent l’extériorité. Le passage que j’ai préféré est probablement la fin à la Vieille Ferme, mais c’est court.
J’avais largement préféré le précédent roman de l’autrice, L’Art de Perdre.