C.O.W.L., de Kyle Higgins

Chicago, années 60. Les super-héros existent. Ils sont regroupés dans un syndicat, la Chicago Organized Workers League, qui a un contrat avec la ville leur donnant juridiction pour intervenir contre les super-vilains, sous certaines conditions, et avec une rémunération, des horaires de travail, des primes de risque… Le dernier des grands super-vilains a été appréhendé, et la renégociation du contrat avec la Mairie est en cours, ce qui risquent d’influencer sur ses clauses – en effet, les super-héros coutent cher, en l’absence de menace la ville peut-elle vraiment se permettre un contrat si onéreux ?

J’ai beaucoup aimé. Les super-héros sont surtout un prétexte pour parler de thèmes sociaux. La ligne narrative sur l’héroïne qui n’en peut plus du sexisme ambiant qui fait qu’on la considère comme de seconde catégorie alors qu’elle est surpuissante est réussie (même si le personnage fait un peu trop de la schtroumpfette), le dessin est cool et rend bien l’atmosphère de film noir de l’histoire.

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