Dans l’Amérique des années 50, une famille noire doit affronter à la fois le racisme d’une société ségrégée et des phénomènes surnaturels liés à une société occulte de magicien.ne.s.
La prémice était intéressante, mais j’ai été un peu déçu par la réalisation, malheureusement. Déjà, le type de surnaturel n’est pas celui de l’horreur cosmique à la Lovecraft, le titre est donc un peu trompeur. C’est dommage, parce que l’idée de subvertir le racisme de Lovecraft et de montrer que bien évidement les Grands Anciens et le KKK s’entendraient très bien est très intéressante. Mais bon, ce n’est pas si grave que ça.
Par contre, plus problématique, la structure du roman est assez ratée. On dirait largement plus une suite de nouvelles, où les personnages principaux sont très passifs, et où les événements leur arrivent dessus au moment où c’est pratique pour faire avancer le récit.
J’espère que la série qui adapte le roman saura sublimer tout ça, parce qu’il y a quand même de bonnes idées dedans.
2 réflexions sur « Lovecraft Country, de Matt Ruff »