Gnomon, de Nick Harkaway

Londres, futur proche. L’Angleterre a basculé dans une société de surveillance totale, géré par un système informatique, « The System » qui assure la marche harmonieuse de la société, et gère l’infinité de consultations, votes et jurys qui permettent le fonctionnement démocratique de la société à toutes les échelles. Dans cette ««utopie»», une suspecte meurt lors d’un interrogatoire de police consistant à lire ses pensées à l’aide d’une opération chirurgicale. L’inspectrice Mielikki est chargée de faire la lumière sur les circonstances de la mort. Y-a-t-il eu abus de la part de la police ? Pour cela, elle a accès au contenu de la mémoire de la suspecte. Qui n’est pas du tout ce à quoi elle s’attend. Refusant l’interrogatoire, Anna a élaboré plusieurs vies imaginaires s’entremêlant, et faisant écran à ses souvenirs mais semblant contenir un message caché.

Le livre part dans toutes les directions, puisqu’on suit l’enquête de Mielikki, les multiples vies imaginaires nichées dans l’esprit d’Anna, quelques souvenirs potentiellement plus factuels d’Anna. Le livre est assez dense, il aurait pu bénéficier d’un peu plus d’édition je pense, mais en même temps cette densité un peu foutraque fait aussi partie de l’expérience. J’ai bien aimé globalement.

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