Rex Mundi, d’Arvid Nelson

France, 1933. La Réforme n’a pas eu lieu, et la Révolution Française a échoué. A quelques cellules de terroristes calvinistes près, l’Europe et catholique, et la France est dirigée par une monarchie constitutionnelle où le pouvoir est partagé entre Louis XXII, la Chambre des Épées et la Chambre des Robes. L’Inquisition est la force de maintien de l’ordre principale, même si elle commence à accepter de coopérer avec des forces de police laïques dans les différents empires. Oh, et la magie existe.

Dans cet univers, un membre de la Guilde des Médecins va accepter de mener une enquête pour le compte d’un de ses amis. Très vite, il va se retrouver sur la piste d’une conspiration ancestrale (avec des Templiers, comme toute bonne conspiration), sur le point de remettre en cause le pouvoir de l’Eglise et l’ordre politique de la France.

L’univers est très bien. Les premiers tomes, où on le découvre progressivement, avec l’enquête du personnage principal, sont vraiment bien. Les ajouts sous la forme de une de journaux à la fin de chaque chapitre qui donne une idée plus large de ce qui se passe dans le monde, sont une excellente idée pour approfondir l’univers sans ralentir l’histoire.
Je suis moins convaincu par la fin, où l’histoire de l’enquête et les grands enjeux politiques, qui devraient se mélanger, ne le font pas : c’est deux histoires parallèles, certains personnages passent de l’un à l’autre mais sans qu’une histoire n’influe vraiment sur l’autre. De plus, la politique devient trop un décalque de notre monde dans les enjeux, toute la partie magie et église en disparaît, alors que les premiers tomes réussissaient à vraiment donner quelque chose d’alternatif intéressant.

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