Dernier Meurtre avant la Fin du Monde, de Ben H. Winters. Polar dans un univers en déréliction, où l’Humanité connaît la date de l’impact de la Terre avec une météorite. Parmi une vague de suicides, un inspecteur suspecte un meurtre maquillé. Mais à quoi bon enquêter encore ? Bonne atmosphère, bonne lecture.
Le Crime du XXIe siècle, d’Edward Bond. Courte pièce de théâtre. Dans les ruines d’une ville dévastée par la guerre, quatre personnages interagissent et finissent mal. C’est pas joyeux du tout.
Mma Ratmoswe détective, d’Alexander McCall. Vendu comme un polar mais bon, pas franchement. L’héroïne enquête sur deux trois petits trucs mais tout est résolu super vite, c’est plus un roman « tranche de vie d’une femme botswanaise ». C’était sympa à lire comme ça mais pas la folie. Après y’a des thèmes intéressants d’abordés (relation avec l’Afrique du Sud, racisme, croyance en la sorcellerie, violences conjugales).
Anthologie de l’humour noir, dirigée par André Breton. Un peu daté. Y’a des textes bien (Le Mauvais Vitrier, de Baudelaire), d’autres moins. Je vois pas vraiment l’intérêt de la compilation, franchement.
Brothers, de Yu Hua. Fresque décrivant la vie et la trajectoire de deux frères dans la Chine maoïste puis capitaliste. Cool à lire, cependant le style de l’auteur fait beaucoup de répétitions ce qui est parfois un peu lourd, je me demande à quel point c’est dû à la traduction.
Techno Faerie, de Sara Doke. Pas très convaincu. La couverture est jolie et le pitch alléchant, mais l’intrigue sonne creuse, un peu trop de bons sentiments et de deus ex machina pour résoudre les problèmes écologiques.
« Tu devrais essayer de trouver d’autres qualificatifs que « pas fou » pour décrire les œuvres. »
Certes. J’ai repris et varié un peu l’article du coup.