Il y a quelques temps, a3nm m’a demandé de plus documenter mes lectures. Je me suis rendu compte que je faisais ça au début de ce blog et que j’ai un peu lâché l’idée pour me consacrer aux photos de bâtiments abandonnés : c’est bien aussi mais ça n’a pas la même utilité.
Je vais donc tenter de revenir sur mes lectures et autres consommations culturelles. Cet été, j’ai pas mal lu sur liseuse, pour cause de déplacements. C’est vraiment pratique.
Niveau lecture, il y a donc eu :
Le mémoire d’une amie intitulé La fan fiction, nouvel objet pour la théorie littéraire ? Réflexions sur les réécritures fans. C’était très intéressant, ça m’a donné envie d’en connaître plus sur la théorie littéraire.
A fire upon the Deep de Vernor Vinge. J’avais beaucoup aimé Rainbows End du même auteur, et a3nm m’avait recommandé A fire upon. Space opera ambitieux décrivant crédiblement des espèces radicalement différentes des humains, j’ai un peu regretté la fin en deus ex machina, mais le roman est vraiment une référence à avoir en science-fiction.
L’histoire du futur de Robert Heinlein. J’avais déjà lu les deux premiers tomes, j’ai lu les deux autres. C’est bien mais c’est court. Un parfait exemple de l’age d’or de la SF.
D’autres Vies que la mienne, La Moustache et L’Adversaire, d’Emmanuel Carrère. J’aime bien les romans de Carrère. D’autres vies est étonnant. Il parle de cancer et de tsunami et pourtant c’est le premier roman de Carrère que je lis où il a l’air un tant soit peu heureux. C’est cool parce que j’ai l’impression de partager pas mal de ses angoisses, alors s’il arrive à les laisser derrière lui, il y a de l’espoir pour moi. Les deux autres romans sont bien aussi, mais moins autobiographiques et beaucoup plus noirs.
L’Art français de la guerre, d’Alexis Jenni. Parle des guerres françaises de 40 à 62 et de la génération qui leur a été sacrifié. Je n’ai pas tout aimé dans le style d’écriture, mais le sujet est vraiment intéressant.
Storytelling, de Christian Salmon, à propos de l’utilisation du storytelling dans les campagnes politiques, les guerres et le marketing. Le sujet est intéressant, mais je l’ai trouvé un peu superficiel. Dans le même genre, No Logo de Naomi Klein est bien plus intéressant.
La violence des riches de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon. Là aussi, j’ai été un peu déçu. Le sujet est intéressant, l’analyse des réseaux de François Hollande et de ses rapports aux classes les plus aisées de la société française (comme Nicolas Sarkozy avant lui) est salutaire, mais le livre tourne un peu à vide, répétant en moins bien que ce Les ghettos du Gotha, des mêmes auteurs, démontrait bien plus efficacement.
Niveau séries, j’ai regardé la seconde saison d’Orange is the New Black et la troisième saison d’Avatar: Legend of Korra et de The Thick of it.