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Article invité : Séjour dans les Dolomites, en Italie

Un article par lea

Une semaine passée dans les Dolomites, dans la province de Belluno (en Vénétie), pas loin de la frontière avec l’Autriche. On était installé au village de Falcade, très touristique en été et en hiver, mais beaucoup moins hors saison, ici en mai. Par contre, on n’avait pas prévu qu’il resterait autant de neige, ce qui a contraint l’altitude des randonnées. Beaucoup de randonnées connues des Dolomites sont proches de la ville de Cortina d’Ampezzo, qui était bien trop chère pour s’y installer. On a donc préféré s’en éloigner quitte à faire davantage de voiture (c’était très pratique d’en avoir une) et d’autres randonnées tout aussi bien.

J’ai trouvé les paysages vraiment sublimes. Les dolomites sont une formation calcaire, et l’érosion y a fait de très beaux reliefs, très diversifiés. Le village où on créchait était à 1700m d’altitude, au milieu des montagnes, le petit pied. On a tiqué sur certains panneaux et autres écrits, et sur ce qu’on entendait, qui parfois ressemblait à de l’italien sans en être. C’est d’une part parce qu’à Cortina d’Ampezzo et dans les vallées voisines beaucoup de personnes parlent le ladin, qui est une langue rhéto-romane parlée dans quelques vallées des Dolomites, et d’autre part à Falcade et alentour les gens parlent un dialecte local, en plus de l’italien (cet article de 2004 détaille le plurilinguisme en Italie). Une autre chose marquante c’est que tout tournait autour du bois. Il y a toujours un bruit de tronçonneuse en fond, toutes les maisons sont en bois, chacune a un tas de bois de chauffage arrangé de façon particulièrement méticuleuse, on voit des coupes franches dans les conifères partout dans la montagne, et l’artisanat du bois est très présent. On a d’ailleurs été dans une boutique qui était clairement celle de Geppetto.

Falcade
Arrangement de bois de qualité
Église, immeuble et campanile
à Cortina d’Ampezzo

On a beaucoup randonné mais aussi profité de la cuisine locale, notamment des gnocchis, des tomes fondues panées et des champignons. Les randonnées en question :

  • Le lac de Sorapis, à 1928m d’altitude. Ça nous a bien pris 5h aller-retour, il y a 600m de dénivelé. C’est très beau. On était en face nord, il y a eu de la neige assez vite et le lac était gelé mais c’était faisable sans équipement, notamment parce que beaucoup de gens étaient passés avant nous.
Vue depuis le chemin vers le lac de Sorapis
Vue depuis le lac
Le lac de Sorapis, gelé
Un pli de toute beauté
  • Une rando sur 2 jours en partance de Garès et pour aller voir le Focobon, le massif stylé du coin, que nous avait conseillée la personne de l’office de tourisme. On a fait deux fois 400m de dénivelé et 1h30 de montée donc c’était très tranquille. On a vu moult marmottes !
Lever de soleil sur les montagnes
Vue depuis Forcella Stia
Forcella Stia
  • Les Cinque Torri. Même en passant au sud, en partant du refuge du Passo di Giau, on a dû s’arrêter à cause de la neige, au refuge d’Averau . Mais c’était magnifique, avec une alternance de paysages très différents et on a vu, de loin, les Cinque Torri. La rando va de 2200 à 2400m, sans passage difficile. On a aussi vu moult marmottes, et un sizerin flammé (c’est cette petite merveille) !
En haut le refuge d’Averau où on s’est arrêté. Les Cinque Torri sont de l’autre côté
Début de rando, dans les cailloux
Pierrier
Pause déjeuner
Une des tours des Cinque Torri, au loin

Randonnée au cirque de la Plagne et site minier

Randonnée du dimanche au cirque de la Plagne. Petite rando pas trop matinale pour aller toucher la neige en fond de vallée. On a déjeuné à la limite de là où on pouvait aller sans raquettes, puis redescente et explo rapide d’un ancien site minier, pour admirer les machines laissées sur place.

Cascade et lens flare
torrent de montagne
Site minier, vue d’ensemble

Randonnée au Sidobre

Randonnée sur la journée dans le massif du Sidobre. Belles couleurs d’automne, jolis rochers. Paysages principalement forestier avec pas beaucoup de vues différentes par contre, j’aurais bien voulu un peu plus de variabilité.

Lac du Merle
Gros caillou vu de dessous
Ombre chinoise
Chariot
Rocher de l’oie
Forêt
Route forestière
Lac du merle
Les Trois Fromages
Arbres à l’automne

Montée au lac d’Isabe

Même journée que la montée au pic d’Escurets. Une seconde randonnée (en suivant ce topo) pour profiter d’un lac de montagne en vallée d’Ossau. Très belle première partie dans la forêt, puis chemin à découvert entre des buissons de framboises puis de myrtilles, la saison était parfaite pour cet aspect de la rando. Pente bien raide tout du long par contre, l’arrêt au lac fait du bien.

Forêt
Champignons
Reliefs montagneux
Le lac d’Isabe

Randonnée dans la vallée d’Orlu : Jour 4/4

Dernier jour, enfin du soleil ! Nous plions le camp sous une lumière qui joue entre les nuages, avant d’attaquer la montée de la couillade d’en Beys. Nous replongeons dans les nuages, mais nous les laissons pour de bon derrière nous une fois arrivés à la crête. A partir de là, ce ne sera que de la descente, d’abord jusqu’à l’étang de Naguille, que nous longeons sur le tracé d’une ancienne voie ferrée, où nous faisons notre pause déjeuner. Puis depuis le barrage qui ferme l’étang, nous plongeons dans l’étage forestier, pour redescendre lentement jusqu’à Orlu et la voiture, à laquelle nous arrivons bien rincés.

Sommet qui joue à cache cache
Enfin de la visibilité
Sommet dans la brume
Etang des Peyrisses depuis la Couillade
Cairn imposant
Vestiges industriels
Ancien bâtiment
L’étang dans la longueur
L’étang de Naguille depuis la voie ferrée
L’étang depuis le barrage

Randonnée dans la vallée d’Orlu : Jour 3/4

Du point de bivouac, une grande montée vers la portella des Lanós. Pas trop violente à part la toute fin, nous doublons les groupes qui avaient dormi au refuge et été plus matinaux que nous. Nous laissons les sacs à la portella pour un aller retour sur la crête vers le puig Pedros, où le soleil apparaît enfin. De retour à la portella, les indications de notre itinéraire sont cryptiques. Nous n’arriverons jamais à trouver le raccourci qu’il voulait nous faire prendre et suivons à la place le GRP, dans un paysage assez minéral et vers la coume d’Aniel. Ça nous rajoute une belle boucle en montée puis crête avant de resdescendre vers l’étang de Lanoset où nous mangeons. Puis re-montée vers la portella d’Orlu, qui nous permet de basculer sur l’autre versant de la montagne, dans une vallée très étroite au dénivelé impressionnant. Le brouillard décide malheureusement de faire son grand retour, et la descente entame bien nos forces. Nous campons proche de l’étang de la Couillade. Stram pousse jusqu’au refuge d’En Beys pour refaire de l’eau pendant que je monte le bivouac dans un creux entre deux collines qui nous abrite du vent.

La montée matinale
Vue depuis la crête
Petit plan d’eau
Névé et perspective depuis la coume d’Aniel

Randonnée dans la vallée d’Orlu : Jour 2/4

Deuxième jour bien gris lui aussi. En montant au dessus de Merens les Vals, on tombe sur une belle vallée très verdoyante, mais le ciel reste plombé. On quitte rapidement cette vallée un peu ouverte pour une vallée beaucoup plus étroite et beaucoup plus raide, qu’on grimpe sous la pluie. Arrivés en haut, on tombe sur un petit lac (l’Estagnas) entouré de rochers rouges qui serait sûrement très mignon si on avait une quelconque visibilité plutôt qu’un brouillard glaçant. On décide de continuer à grimper et de faire notre pause déjeuner un peu plus tard. Pendant la pause, le vent découvre par moment les montagnes d’en face, mais ça ne dure jamais bien longtemps. Nous recommençons à grimper, et arrivons à la Porteille des Bésines. La vallée devant nous est épargnée par le brouillard, et nous avons même le droit à quelques brefs rayons de soleil. Nous descendons en suivant le GR vers le refuge des Bésines où nous refaisons de l’eau et laissons nos sacs pour faire un aller retour à l’étang des Bésines. Au refuge, quelques randonneurs qui font la boucle en sens inverse nous racontent qu’à la coume d’Aniel où nous passerons le lendemain, ils ont eu le droit à de la grêle « à la limite du blizzard ». Les emplacement de bivouac du refuge sont pleins et nous apprécions la tranquillité, nous poussons malgré la fatigue de la journée un peu plus loin pour poser la tente, juste avant que la bruine ne revienne. Nous ne faisons pas long feu ce soir là.

Le début de la journée
Le Nabre
Vue en arrière sur la montée super raide
Une brève fenêtre de visibilité sur les sommets
Bis
L’étang des Bésines, vue 1
L’étang des Bésines, vue 2
La descente vers le refuge
Depuis notre point de bivouac