Archives par mot-clé : randonnée dans la montagne

Randonnée au Montcalm : second jour

Lever précoce pour profiter des heures fraîches et de la lumière du levant. Ascension de la pique d’Estats (sur la frontière, à 3143m) et du Montcalm (3077m). Puis redescente, par des passages parfois très raides, nécessité de désescalader par endroit. Descente très longue, on était vraiment épuisés au retour à la voiture. Petite bière à Auzat pour célébrer l’exploit, puis retour sur Albi, avec un thermomètre affichant 43°C sur l’autoroute.

Premiers rayons
encore dans l’ombre
Sur la crête qui monte au Montcalm
Estats et lune
Depuis la montée vers Estats
Au sommet d’Estats
le Montcalm depuis Estats
Un névé de près
En bas de la cheminée redescendue
Vue sur la vallée, Auzat tout au fond

Randonnée au Montcalm : premier jour

Randonnée bivouac en deux jours avec P. Départ du parking de Lartigues où nous avions dormi le vendredi soir, pour se lancer dans une boucle de 20 kilomètres. C’était un peu trop intense par rapport à la canicule qui sévissait, pour être franc. Première journée rapidement très minérale, quelques beaux névés. Nous bivouaquons sur un promontoire qui surplombe un petit lac de montagne, après avoir abandonné l’idée de traverser la frontière pour bivouaquer côté espagnol comme nous en avions l’idée à la base.

Bref passage sous couvert forestier en début de randonnée
Vue sur le versant d’en face au sortir de la forêt
Arbre solitaire
Chemin et névés
Dernières fleurs avant le minéral omniprésent
beaucoup de cailloux
encore des cailloux, et un névé
névé en cours de fonte

Article invité : Séjour dans les Dolomites, en Italie

Un article par lea

Une semaine passée dans les Dolomites, dans la province de Belluno (en Vénétie), pas loin de la frontière avec l’Autriche. On était installé au village de Falcade, très touristique en été et en hiver, mais beaucoup moins hors saison, ici en mai. Par contre, on n’avait pas prévu qu’il resterait autant de neige, ce qui a contraint l’altitude des randonnées. Beaucoup de randonnées connues des Dolomites sont proches de la ville de Cortina d’Ampezzo, qui était bien trop chère pour s’y installer. On a donc préféré s’en éloigner quitte à faire davantage de voiture (c’était très pratique d’en avoir une) et d’autres randonnées tout aussi bien.

J’ai trouvé les paysages vraiment sublimes. Les dolomites sont une formation calcaire, et l’érosion y a fait de très beaux reliefs, très diversifiés. Le village où on créchait était à 1700m d’altitude, au milieu des montagnes, le petit pied. On a tiqué sur certains panneaux et autres écrits, et sur ce qu’on entendait, qui parfois ressemblait à de l’italien sans en être. C’est d’une part parce qu’à Cortina d’Ampezzo et dans les vallées voisines beaucoup de personnes parlent le ladin, qui est une langue rhéto-romane parlée dans quelques vallées des Dolomites, et d’autre part à Falcade et alentour les gens parlent un dialecte local, en plus de l’italien (cet article de 2004 détaille le plurilinguisme en Italie). Une autre chose marquante c’est que tout tournait autour du bois. Il y a toujours un bruit de tronçonneuse en fond, toutes les maisons sont en bois, chacune a un tas de bois de chauffage arrangé de façon particulièrement méticuleuse, on voit des coupes franches dans les conifères partout dans la montagne, et l’artisanat du bois est très présent. On a d’ailleurs été dans une boutique qui était clairement celle de Geppetto.

Falcade
Arrangement de bois de qualité
Église, immeuble et campanile
à Cortina d’Ampezzo

On a beaucoup randonné mais aussi profité de la cuisine locale, notamment des gnocchis, des tomes fondues panées et des champignons. Les randonnées en question :

  • Le lac de Sorapis, à 1928m d’altitude. Ça nous a bien pris 5h aller-retour, il y a 600m de dénivelé. C’est très beau. On était en face nord, il y a eu de la neige assez vite et le lac était gelé mais c’était faisable sans équipement, notamment parce que beaucoup de gens étaient passés avant nous.
Vue depuis le chemin vers le lac de Sorapis
Vue depuis le lac
Le lac de Sorapis, gelé
Un pli de toute beauté
  • Une rando sur 2 jours en partance de Garès et pour aller voir le Focobon, le massif stylé du coin, que nous avait conseillée la personne de l’office de tourisme. On a fait deux fois 400m de dénivelé et 1h30 de montée donc c’était très tranquille. On a vu moult marmottes !
Lever de soleil sur les montagnes
Vue depuis Forcella Stia
Forcella Stia
  • Les Cinque Torri. Même en passant au sud, en partant du refuge du Passo di Giau, on a dû s’arrêter à cause de la neige, au refuge d’Averau . Mais c’était magnifique, avec une alternance de paysages très différents et on a vu, de loin, les Cinque Torri. La rando va de 2200 à 2400m, sans passage difficile. On a aussi vu moult marmottes, et un sizerin flammé (c’est cette petite merveille) !
En haut le refuge d’Averau où on s’est arrêté. Les Cinque Torri sont de l’autre côté
Début de rando, dans les cailloux
Pierrier
Pause déjeuner
Une des tours des Cinque Torri, au loin

Randonnée au cirque de la Plagne et site minier

Randonnée du dimanche au cirque de la Plagne. Petite rando pas trop matinale pour aller toucher la neige en fond de vallée. On a déjeuné à la limite de là où on pouvait aller sans raquettes, puis redescente et explo rapide d’un ancien site minier, pour admirer les machines laissées sur place.

Cascade et lens flare
torrent de montagne
Site minier, vue d’ensemble

Randonnée au Sidobre

Randonnée sur la journée dans le massif du Sidobre. Belles couleurs d’automne, jolis rochers. Paysages principalement forestier avec pas beaucoup de vues différentes par contre, j’aurais bien voulu un peu plus de variabilité.

Lac du Merle
Gros caillou vu de dessous
Ombre chinoise
Chariot
Rocher de l’oie
Forêt
Route forestière
Lac du merle
Les Trois Fromages
Arbres à l’automne

Montée au lac d’Isabe

Même journée que la montée au pic d’Escurets. Une seconde randonnée (en suivant ce topo) pour profiter d’un lac de montagne en vallée d’Ossau. Très belle première partie dans la forêt, puis chemin à découvert entre des buissons de framboises puis de myrtilles, la saison était parfaite pour cet aspect de la rando. Pente bien raide tout du long par contre, l’arrêt au lac fait du bien.

Forêt
Champignons
Reliefs montagneux
Le lac d’Isabe

Randonnée dans la vallée d’Orlu : Jour 4/4

Dernier jour, enfin du soleil ! Nous plions le camp sous une lumière qui joue entre les nuages, avant d’attaquer la montée de la couillade d’en Beys. Nous replongeons dans les nuages, mais nous les laissons pour de bon derrière nous une fois arrivés à la crête. A partir de là, ce ne sera que de la descente, d’abord jusqu’à l’étang de Naguille, que nous longeons sur le tracé d’une ancienne voie ferrée, où nous faisons notre pause déjeuner. Puis depuis le barrage qui ferme l’étang, nous plongeons dans l’étage forestier, pour redescendre lentement jusqu’à Orlu et la voiture, à laquelle nous arrivons bien rincés.

Sommet qui joue à cache cache
Enfin de la visibilité
Sommet dans la brume
Etang des Peyrisses depuis la Couillade
Cairn imposant
Vestiges industriels
Ancien bâtiment
L’étang dans la longueur
L’étang de Naguille depuis la voie ferrée
L’étang depuis le barrage