Randonnée sur deux jours avec un bivouac au milieu. A la fois avec P. d’Albi et G. de Pau, ça donnait l’impression de connecter deux points de mon graphe social, très satisfaisant :)
Nous avons suivi l’itinéraire proposé par visorando sur cette boucle, en rajoutant la montée au Taillon (3144m) le premier jour. La montée à la Brèche se fait tranquillement malgré des névés encore important après le refuge. Grand beau temps pour cette partie et masse de monde, qui s’arrête à la Brèche. Déjeuner tranquille après et dissimulation des sacs pour monter plus léger au Taillon. Là, beaucoup de vent et des nuages devant le soleil, on n’était pas réchauffé, mais très belle vue sur la Brèche d’un côté, le Vignemale de l’autre (et même le pic du midi d’Ossau par une trouée entre deux autres sommets). Redescente côté espagnol et bivouac précoce pour ne pas descendre trop dans la vallée.
Randonnée sur la journée au départ de Gourbit, pour aller à l’étang d’Artax, plus une petite boucle sur les crêtes. Départ dans la hêtraie, pause déjeuner au lac, puis vues très dégagées depuis la crête. On voyait la crête de la randonnée au Pla des Peyres depuis celle-ci. Un peu d’orage menaçant, mais qu’on a réussi à éviter jusqu’à 10 minutes avant le retour à la voiture.
Randonnée à la journée au dessus de Foix. On a eu beau temps, mais Tarascon à côté était plongé dans la pluie une bonne partie de l’après-midi. La randonnée est relativement plate, on commence assez haut et on suit une crête, avec vue sur Foix d’un côté et Tarascon de l’autre.
Deux jours de randonnée solo sur le GR 367, au départ de Port-la-Nouvelle. À la base j’avais prévu de randonner un peu plus longtemps, mais je pense que j’avais vu un peu trop ambitieux. Je ne sais pas si les étapes sont surdimensionnées pour quelqu’un en autonomie complète ou si c’est moi qui était en petite forme, mais à la moitié du second jour j’étais au bout de ma vie, ça s’est réamélioré un peu dans l’après-midi mais j’ai décidé de pas tenter le diable et j’ai visé un bus qui repartait pour Narbonne le lendemain matin.
Bref, aux problèmes d’endurance près, c’était une jolie rando. Très beau début, avec une montée au dessus du niveau de la mer, passage par d’anciens blockhaus puis entre des éoliennes, redescente dans la plaine depuis le plateau, passage sous une autoroute, visite de Roquefort-des-Corbières, puis des montées descentes dans les barres rocheuses avant d’arriver à Durban.
Second jour, montée à la Vierge de Récaoufa, passage par plusieurs plateaux et collines, on évite les grands axes (enfin grands pour le coin) pour rester sur des petits sentiers ou des routes forestières. J’ai coupé avant d’arriver au chateau d’Aguilar, qui avait l’air joli, mais trop fatigué j’ai rattrapé la départementale pour faire du stop jusqu’à Tuchan, où j’avais repéré qu’il y avait un bus pour Narbonne le samedi matin.
Samedi, bus donc, puis rapide visite de Narbonne (centre-ville, extérieur de la cathédrale) avant d’attraper le train pour Toulouse.
Côté matériel, j’avais investi dans une tente une place dont je suis content, très légère, nécessite des bâtons de marche pour faire office de structure portante, tient bien le vent (ça a beaucoup soufflé la première nuit). J’avais aussi pris mon Reflex, mais une fois de plus 2/3 des photos sont à jeter pour des questions de focus (indépendamment de la météo un peu maussade) – cf ci-dessous pour une partie du tiers restant. Faut vraiment que je prenne le temps de l’apporter à un réparateur ou d’investir dans du nouveau matériel (mais ça coûte si cher le matos photo… >_<)
Randonnée le long du sentier côtier entre Hendaye et Guéthary. L’espace naturel protégé à la sortie d’Hendaye est très beau, mais après le sentier longe la route sur de grande portion, c’est pas la randonnée la plus « plongée dans la nature que j’ai jamais fait (typiquement celle au Jaizkibel de l’autre côté de la frontière donne largement plus cette impression) . Mais on voit beaucoup l’océan, on traverse Saint-Jean-de-Luz et Guéthary qui sont jolis, on voit des plages et des montagnes en arrière-plan.
Photos un peu perraves au tel pour illustrer un peu quand même.
Roman français de 2020. Martin est agent du parc national des Pyrénées, obsédé par la Nature et farouchement anti-chasse. Apolline est chasseuse à l’arc, fille d’un notable palois, et en partance pour la Namibie pour y chasser un lion classé animal problématique. Komuti est un éleveur himba, dont le troupeau a été décimé par le lion en question. Leurs trois vies vont se croiser dans une narration qui fait des allers retours temporels pour raconter en parallèle la chasse du lion par Komuti et Apolline, et l’identification d’Apolline par Martin à partir d’une photo de sa chasse postée sur les réseaux sociaux.
J’ai bien aimé. J’avais peur que ce soit assez cliché au début, mais la narration propose plusieurs fausses pistes, donne en parallèle le point de vue des trois personnages (et ce qu’ils s’imaginent les uns sur les autres) et les fait évoluer. L’empathie qu’on peut avoir pour le personnage de Martin au début s’évapore au fur et à mesure du roman. C’est écrit un peu comme une murder (et comme une tragédie, pour un sous-plot qu’on voit venir de loin mais qui marche bien dans le style He who fights monsters…).
Randonnée dans les Pyrénées Orientales au moment de la bascule entre « six mois de sécheresse » et « chutes de neige abondante. Résultat, on a eu des paysages très différents à la montée et à la descente. Nuit passée en cabane forestière non gardée, montée un peu plus haut le matin une fois les chutes de neige calmée, déjeuner dans un autre refuge, puis redescente.
Seconde journée de la randonnée aux étangs de Bassiès. Départ du refuge, montée sur les crêtes pour une boucle jusqu’à la voiture. On a croisé un troupeau avec deux bergers, trois patous et deux chiens rabatteurs vers la fin de journée, on est restés loin. Retour à la voiture à 18h et quelque, puis retour sur Albi.
Randonnée avec bivouac aux étangs de Bassiès, en Ariège près d’Aulus-les-Bains. Un endroit où j’ai réalisé être déjà allé, mais pas dans la même configuration. Là on était 3, P. et C. et moi. Départ du plateau de la Coumebière. Première journée assez courte car on a mis énormément de temps à se mettre en route, nuit sous tente, seconde journée bien longue. Très beau temps tout du long.
Dernier jour pour de vrai, et très peu de photos pour aller avec parce que mon téléphone avait définitivement rendu l’âme à ce point. On fait nos adieux à H. et N. le matin. Elles partent vers Panticosa, nous on retourne côté français. N. propose de réparer mon short avec son gaffer spécial réparation de tente, et ça fonctionne super bien, le short tiendra le dernier jour de rando, la session d’escalade derrière et est toujours en état à ce jour.
Après les adieux, on prend le chemin du col de la Pierre Saint-Martin, ce qui nous permet de faire une boucle pour revenir à pont d’Espagne plutôt que de retracer notre chemin à l’identique. En plus le col est plus bas que celui de la Fâche, c’est tout bénef.
Le col est certes plus bas, mais du côté français il faut attaquer un gros pierrier qui nous amène à 2500 au col de Cambalès. La montée est raide, mais constante. Après une pause au col, on redescend de l’autre côté toujours dans le pierrier. Les blocs sont beaucoup plus gros et on perd au bout d’un moment la trace des cairns. Mais après un peu de repérage sur la carte et dans le paysage, on repère finalement le sentier qui part en balcon à flanc de montagne. Un peu de backtracking et nous revoilà sur la bonne trace. On redescend vers les lacs de Cambalès, où l’on fait baignade puis repas sur les pique-niques achetés au gite la veille. La briquette de jus de fruits fait plaisir.
Reprise de la redescente jusqu’au refuge de Wallon Marcadau. Rebaignade, puis on attaque la descente de la vallée du gave de Marcadau. La fin est longue, pour arriver jusqu’au chalet de la Clot. Petite bière, appels téléphoniques pour donner des nouvelles aux familles maintenant que l’on a de nouveau du réseau, puis on monte la tente au site de bivouac.
Le lendemain matin, descente à la voiture. On pose le matériel de bivouac, récupère celui d’escalade. Retour à la tente, qu’on laisse sécher une heure de plus, et dix minutes de marche jusqu’au site d’escalade proprement dit. Petite voie en 4 en tête pour tous les deux pour s’échauffer. Je redescend récupérer la tente, un mot des garde du parc pour dire qu’on a dépasser l’heure officielle (c’est 9h, il est presque 10h).
Retour à l’escalade, on fait du V et du V+. P. attaque une 6a, bloque, demande aux voisins de poser la dégaine du dernier point à la perche. Il réussit à passer la voie. De mon côté, je fais une tentative et constate qu’on est clairement au dessus de mon niveau. On assiste aussi à une démonstration par contre-exemple de toutes les mauvaises habitudes en escalade, un père de famille qui grimpe sans avoir actualisé ses mesures de sécurité depuis 20 ans. Petite tension quand une grimpeuse plus compétente lui explique comment éviter de se mettre gravement en danger.
Enfin, c’est l’heure du retour. Passage voiture, achat d’une tourte aux myrtilles à Cauterets, puis trajet vers Albi et fin des vacances…