Un homme est le seul survivant d’un accident de train particulièrement violent, sans la moindre égratignure. Il est contacté par un galeriste atteint de la maladie des os de verre qui lui explique qu’ils sont des reflets opposés et qu’il est invulnérable, ce qui prédisaient les comics, dernier avatar d’une forme de mémoire collective picturale décrivant l’existence de surhommes protégeant les communautés humaines. Yep. Yep yep yep. Ce n’est que le début, mais franchement dans la plupart des raisonnements des personnages, et surtout d’Elijah Price, toute notion de causalité est simplement absente. Perso ça m’a pas mal sorti du film.
Après, autant le scénario tient pas la route 5 secondes, autant les cadrages et la façon de filmer sont vachement cools, avec des scènes montrées dans des miroirs, dans le reflet sur un écran de télé, à travers des rideaux, et mention spéciale à la scène du train, filmée entre deux sièges, ne laissant qu’une petite partie de l’écran pour l’action, avec des pivots de la caméras faisant office de champ/contrechamp pour montrer les deux personnages.