Saison 4 :
Arf. Cette série tourne de plus en plus au mélodrame. Je m’en fiche des histoires de cœur et de cul personnellement, je veux voir des manœuvres politiques tordues ! Je trouve que le ressort dramatique de la série a disparu et qu’elle se laisse vivre. Après c’est toujours très joliment filmé, pas de problème de ce côté là, mais ça ne suffit pas.
(je pensais avoir passé en revue les autres saison qq part mais visiblement non. J’ai pas regardé la saison 5 depuis et j’ai un peu la flemme de le faire, on verra).
Saison 5 :
J’ai regardé à la suite les saisons 5 et 6 histoire de finir la série. J’ai trouvé la saison 6 pas mal, y’a quelques longueurs qui restent mais l’histoire a été resserrée sur un nombre plus petit de personnages, et ça améliore grandement les choses. La saison se concentre sur comment Frank Underwood s’arrange pour se faire élire face à un adversaire plus populaire. Le détail de ce qu’il fait est pas forcément très crédible, mais c’est intéressant sur le détail de comment les institutions fonctionnent face à des cas extrêmes. Dans les « faits », son vol de l’élection passe mais sans faire suffisamment de dommages pour qu’il risque un impeachment. Sauf que du coup c’est sa vice-présidente qui prend le relais, ça relance pas une élection… J’ai bien aimé les passages où Claire était Acting President en attendant que le choix du président soit déterminé. La tension entre Frank conseiller de l’ombre et ses envies d’indépendances étaient prometteurs. J’ai beaucoup aimé le personnage de Jane Davies aussi.
Saison 6 :
W.T.F. Y’avait tout pour que ce soit une saison intéressante, sauf qu’ils ont tout fait mal. Introduire soudainement deux nouveaux grands méchants, ne pas reprendre les enjeux de la précédente, totalement ignorer le cœur de la série qui est la manipulation des institutions, changer tout d’un coup comment se comportent des personnages clefs (coucou Petrov) et un final qui n’a aucun sens. C’était tellement absurde que c’en était divertissant, mais un peu décevant quand même. Ils ont voulu passer un message féministe aussi, mais ils échouent dans les grandes largeurs.