Roman de science-fiction anglais publié en 1960. Une chercheuse travaillant dans un institut de recherche privé en biochimie découvre un lichen possédant une molécule – l’antigérone – ralentissant le vieillissement des êtres vivants. Le lichen n’existe qu’en quantité limité dans une région de Chine. L’annonce de l’existence permettant de ralentir grandement le vieillissement est pour la chercheuse une excellente nouvelle, permettant aux gens de réaliser pleinement leur potentiel et d’avoir une vision de long terme, mais elle est persuadée que les institutions actuelles étoufferont cette possibilité, les institutions visant à se perpétuer elles-mêmes et étant calibrées pour des humains vivant 80 ans. Comment dans ce cas faire en sorte de préserver la possibilité de déployer l’antigérone, et à qui administrer les faibles quantités existantes pour le moment ?
C’était court mais ça fonctionne bien. J’avais lu il y a longtemps Le Jour des Triffides de Wyndham que j’avais bien aimé. Faire un roman de SF sur le vieillissement et prendre comme personnage principal en 1960 unE scientifique de génie, c’est assez original (bon, la fin est pas très féministe je trouve, mais pour l’époque c’est quand même novateur). Au delà du concept de l’antigérone, le roman n’est pas très science-fictif, c’est plus un récit de la réception de l’annonce de l’antigérone et de la stratégie de Diana pour faire en sorte que l’antigérone soit acceptée par les structures sociales.