Récupéré dans une boîte à livres à Narbonne, le livre raconte à la première personne le voyage à travers l’Angleterre, les souvenirs, les réflexions sur son métier et sur sa vie d’un majordome anglais en 1956. C’est assez court, mais c’est un très bon roman. Le point de vue interne du protagoniste, Stevens permet une révélation progressive des conditions dans lesquelles il a exercé son office. Considérant que le premier devoir d’un majordome est de ne jamais laisser glisser le masque du professionnalisme, on découvre peu à peu ce comment il a tout sacrifié à son métier, sans même forcément en être conscient.
Je recommande.