Miss Juneteenth, de Channing Godfrey Peoples

Film étatsunien de 2020. Ancienne miss Juneteenth, Turquoise travaille dans un restaurant de sa petite ville texane. Elle inscrit sa fille Kai au même concours de beauté, voulant qu’elle gagne pour obtenir le paiement de ses frais d’université, elle qu’elle ait une meilleure vie qu’elle. Mais Kai n’est pas particulièrement intéressée, elle préférerait faire de la danse. Turquoise se démène pour rassembler l’argent pour les frais d’inscription, la robe, la caution pour faire sortir de prison son compagnon, mais c’est une course d’obstacles contre la montre…

C’est très sundance dans la vibe et c’est intéressant de voir un film sur une communauté noire et dans une petite ville, c’est pas ce qu’on voit le plus dans le cinéma US, mais pour autant je n’ai pas été bouleversé par l’histoire, relativement prévisible dans ses tenants et aboutissants. Le décalage entre les enseignements du beauty pageant (quelle fourchette utiliser pour le poisson) et la réalité de la vie dans la communauté de nos jours est rigolo – et probablement vrai – mais c’est étrange qu’un concours qui par ailleurs se réclame du devoir mémoriel autour de Juneteenth (le jour où les esclaves texans ont appris l’abolition de l’esclavage, 2 années après l’abolition sur le papier aux US) soit autant en décalage sur des trucs sociétaux par ailleurs.

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