Roman français de 2020. Martin est agent du parc national des Pyrénées, obsédé par la Nature et farouchement anti-chasse. Apolline est chasseuse à l’arc, fille d’un notable palois, et en partance pour la Namibie pour y chasser un lion classé animal problématique. Komuti est un éleveur himba, dont le troupeau a été décimé par le lion en question. Leurs trois vies vont se croiser dans une narration qui fait des allers retours temporels pour raconter en parallèle la chasse du lion par Komuti et Apolline, et l’identification d’Apolline par Martin à partir d’une photo de sa chasse postée sur les réseaux sociaux.
J’ai bien aimé. J’avais peur que ce soit assez cliché au début, mais la narration propose plusieurs fausses pistes, donne en parallèle le point de vue des trois personnages (et ce qu’ils s’imaginent les uns sur les autres) et les fait évoluer. L’empathie qu’on peut avoir pour le personnage de Martin au début s’évapore au fur et à mesure du roman. C’est écrit un peu comme une murder (et comme une tragédie, pour un sous-plot qu’on voit venir de loin mais qui marche bien dans le style He who fights monsters…).
Une réflexion sur « Entre fauves, de Colin Niel »