Film d’animation étatsunien sorti en 2010. Deux bébés extraterrestres sont envoyés sur Terre à la destruction de leur planète. L’un a des superpouvoirs et devient le défenseur de Metrocity sous le pseudonyme de MetroMan ; l’autre, forcé par les circonstances, décide de devenir sa némésis, le supervilain MegaMind. Un jour, contre toutes attentes, un des plans de MegaMind fonctionne et il vainc MetroMan. Devenu le maitre de MetroCity, il réalise vite que la vie sans challenge lui est bien fade. Il décide de se créer un nouvel antagoniste, et au même moment se rapproche de la journaliste qu’il avait l’habitude de kidnapper pour inciter MetroMan à venir le combattre.
C’était sympa. Sans être le film du siècle, c’est une subversion réussie des tropes du super-héros et du super-villain. Les plans de MegaMind sont juste ce qu’il faut de convolus, foireux et malins pour être rigolos. Un certain nombre de retournements de situations se voient venir d’un peu trop loin, mais globalement on reste bien accroché dans l’histoire (peut-être un bémol sur le perso de la journaliste qui est essentiellement là pour servir d’intérêt amoureux et qui est moins creusé que les autres).