Une tempête absurde ce matin, 30 mm de pluie, des rafales de vent, réveil en sursaut pour abriter les trucs qui se trouvaient sur la terrasse.
Passage au musée Chagall cet après-midi, pour la collection permanente et l’expo temporaire sur les autoportraits de Chagall. De très beaux tableaux, mais protégés par le droit d’auteur donc je ne vous mets pas de reproductions. Vous pouvez cependant les trouver en suivant ce lien.
Les notes suivantes ont été prises lors d’un exposé de Martine Manfré-Itzinger. Les erreurs sont de moi.
Chagall est un peintre russe né au tournant du siècle. De culture yiddish, les thèmes bibliques parcourent son œuvre.
Chagall nait en Russie Impériale à Ви́тебск (Vitebsk) à la fin du XIXe siècle. Il part à Paris, rejoint les peintres russes expatriés en France (notamment les constructivistes). Il repart en Russie, revient en France puis passe aux États-Unis lors de la seconde guerre mondiale. Il refusera d’apprendre l’anglais et parlera toujours en yiddish là-bas.
Il aura trois femmes, Bella (qui meurt en 44), Virginia Haggard (qu’il n’épousera pas) puis Valentine (Vava).
Il utilise une grande palette de couleurs parmi lesquelles les blancs et les bleus sont très riches. Sa palette changera avec la mort de Bella.
Attaché à sa culture yiddish, Chagall peindra des thèmes bibliques toute sa vie, dans lesquels on retrouve des symboles récurrents : Moïse et les tables de la loi, le Juif Errant, le Christ (symbolisant pour lui l’Amour et le Pardon universel).
Il place aussi des thèmes plus prosaïques dans sa peinture : son village natal, ses lieux de résidence (villages provençaux notamment), lui enlaçant sa femme. Il se représente souvent sous la forme d’un âne ou d’une chèvre rouge (vision de l’artiste comme un bouc émissaire)
Il peint le plafond de l’opéra Garnier, diverses mosaïques, des vitraux pour des églises et participe à la conception du musée biblique qu’il avait voulu et qui expose ses toiles bibliques à Nice.